
Le maire de Toamasina ne fait l’objet ni d’un mandat d’arrêt, ni d’une interdiction de sortie du territoire.
Il est rentré hier au pays. Et hier même, il a participé à Toamasina à la réunion de l’OMC (Organe Mixte de Conception) qui implique tous les responsables concernés par le maintien de l’ordre dans la capitale de Betsimisaraka. Il, c’est le maire de Toamasina Elysée Ratsiraka qui fait ces derniers temps l’objet des rumeurs d’un mandat d’arrêt. Joint au téléphone hier, Elysée Ratsiraka d’affirmer : « Il n’y a aucun mandat d’arrêt contre moi. La preuve, le procureur de la République de Toamasina s’est trouvé juste à ma droite ce matin durant la réunion de l’OMC et pourquoi ne m’a-t-il pas arrêté ? » Et lui d’enfoncer le clou : « J’étais absent du territoire national au moment où les prétendus faits qu’on m’aurait reproché se sont produits. Je ne suis donc responsable de rien. D’ailleurs, avant de quitter Toamasina, j’ai délégué tous mes pouvoirs à mon secrétaire général qui a géré les affaires de la Municipalité durant mon absence. » Hier, le procureur de la République de Toamasina a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a démenti l’existence d’un mandat d’arrêt contre le maire Elysée Ratsiraka. On a cependant appris qu’une plainte suite aux actes de violence perpétrés par des « agents » de la commune, aurait été déposée contre le maire du Grand Port.
Mapar. Sur une autre rumeur relative à sa situation au sein du Mapar, le maire de Toamasina Elysée Ratsiraka de mettre les points sur les « i » : « Je reste et je resterai Mapar. Je suis jusqu’ici le vice-président national du Mapar pour la province de Toamasina. » Quant à son absence lors de la présentation des vœux du Mapar de Toamasina, Elysée Ratsiraka a fait savoir qu’il n’a pas pu être présent pour des raisons indépendantes de sa volonté. « Par contre, j’ai été présent lors de la présentation des vœux du Mapar national qui s’est tenue à Antananarivo et qui a été présidée par le président Andry Rajoelina. » A rappeler que le « cas » du maire Elysée Ratsiraka suscitait ces derniers temps des interrogations au sein de la grande famille du Mapar. On reproche à l’ancien vice-président du conseil Supérieur de la Transition (CST) d’ignorer son origine politique depuis son élection à la mairie de Toamasina. En tout cas, Elysée Ratsiraka fait partie des trois maires élus sous les couleurs du Mapar à la tête des chefs-lieux de province. Il y a Mokhtar Andriatomanga à Mahajanga et Jean-Luc Djavojozara à Antsiranana, les deux ayant déjà fait l’objet de suspension par les conseils municipaux.
Recueillis par R. Eugène