Créer 100 000 emplois en 100 jours. C’est de l’utopie répondront probablement les économistes. Et pourtant Emergence Madagascar y croit. Holijaona Raboanarijaona, le Président de cette association tournée vers le développement rapide estime que , « le Pacte pour l’Emergence de Madagascar, avancé comme une Feuille de route incluant les étapes nécessaires pour inclure Madagascar dans le rang des pays émergents, constitue d’abord le gage de la stabilité et de la réconciliation nationale ». Holijaona Raboana a démontré le rôle important des Députés dans les préalables en matière de conception de lois dont le principe est la sauvegarde de la souveraineté nationale tout en permettant l’ouverture à la mondialisation. Le Pacte pour l’Emergence de Madagascar constitue dans un deuxième temps le schéma directeur servant de repère dans l’élaboration des futures réformes en profondeur. Incluant 61 actions d’urgence sociale et d’impact social dans son Plan Stratégique de Développement à Croissance Accélérée pour l’Emergence de Madagascar, le Pacte pour l’Emergence de Madagascar demande par ailleurs l’approbation de tous les acteurs politiques, économiques, sociaux, religieux et diplomatiques dans sa phase finale. Procédure qui est appliquée lors des changements de République mais aussi concrétisée chez les pays émergents avant l’élaboration du programme économique.
Holijaona Raboana, Président de l’Emergence de Madagascar, a conclu sur les retombées économiques, et les politiques publiques que les experts réunis au sein de l’Emergence de Madagascar se proposent de mettre en œuvre pour garantir l’impact direct et à court, moyen et long terme sur les ménages malgache de la réintégration territoriale des Nosy malagasy. Sur le principe des 3FFV (phase 1 « Faritra-Famokarana-Vokatra », phase 2 « Faritra-Fanodinana-Vokatra » et phase 3 «Faritra-Fanondranana-Vokatra »), il a été démontré qu’il était possible de produire et d’exporter des produits à forte valeur ajoutée en partant des zones de production régionales.