Conformément à ce que l’on a l’habitude de voir du côté d‘Ambohibao depuis le début de l’affaire Claudine Razaimamonjy, de nombreuses personnes qui se disent « zanak’i Fianara » se sont regroupées devant le local du Bureau Indépendant Anti-Corruption hier. Une centaine d’individus composés généralement de gros bras, quelques maires élus dans la province de Fianarantsoa et des proches de la patronne de l’hôtel « A&C » Ivato ont réclamé la libération immédiate de leur « Mama ». En quelque sorte, l’ancien président des « Jeunes TIM » qui est actuellement sénateur élu en tant que « Jeune HVM », Riana Andriamandavy VII, souhaite instaurer un « Magro bis » à Ambohibao. Les revendications se font entendre par des banderoles, des sifflets et des cris. La tension est montée d’un cran devant le portail du Bianco. Un affrontement a même été évité de justesse entre les éléments de l’Emmoreg et les gros bras présents sur le lieu. Après un bref dialogue entre des représentants des forces de l’ordre et le sénateur Riana Andriamandavy VII, les manifestants ont accepté de se calmer.
Jets de pierres. Il convient toutefois de noter que dans la soirée de mercredi, les partisans de Claudine Razaimamonjy se sont déjà pris au local du Bianco en lançant des jets de pierres et de bouteilles devant le portail. Lors d’un bref discours prononcé devant ses partisans, le vice-président du sénat a déclaré que le droit de la défense a été complètement bafoué. « Pourquoi le Bianco n’ouvre pas une enquête sur les dossiers Ravalomanana et Ravatomanga » ?, se demande-t-il. De son côté, Penita, représentant des jeunes de Fianarantsoa a lancé une mise en garde contre les autorités judiciaires, en déclarant que « des mesures sévères seront prises si Claudine Razaimamonjy n’est pas libérée immédiatement ». Le défèrement qui aura lieu ce jour aux 67ha risque de se dérouler sous très haute tension.
Davis R