
Pour répondre à la problématique de l’insertion professionnelle des jeunes, le projet « Tafa » (réussite) financé par l’Ambassade de France à Madagascar et co-piloté par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) et Humanité & inclusion a été officiellement présenté hier. C’est un projet qui vise à renforcer les passerelles entre les établissements de formation et le monde du travail. Il s’adresse prioritairement aux jeunes en situation de vulnérabilité, inscrits dans un parcours de formation allant du Bac-3 à Bac +3, y compris ceux engagés dans un dispositif d’Alternance travail-études (ATE). Il cible en particulier les jeunes femmes, les jeunes mères, les jeunes en situation de handicap, les jeunes albinos ainsi que les jeunes issus de milieux précaires ciblant plus de 1 000 bénéficiaires. Le projet sera mis en œuvre dans quatre régions du pays : Analamanga, Atsinanana, Haute Matsiatra et Analanjirofo. « C’est un projet qui va mettre en conformité les besoins des entreprises et la capacité des jeunes. A travers ce projet, nous allons faire en sorte que les personnes en situation de handicap puissent apporter leurs contributions dans le développement », déclare SEM Arnaud Guillois, Ambassadeur de France à Madagascar. Ainsi, il vise à démontrer que l’employabilité peut rimer avec l’inclusion. Avec un budget de 800 000 euros sur deux ans, il cible les jeunes de 14 à 25 ans.
Concrétisation
Conçu en synergie avec trois ministères (MESUPRES, METFP, MJS), « Tafa » s’appuie sur les établissements de formation comme leviers de transformation sociale et économique. Ses trois piliers reposent sur le renforcement des compétences des jeunes, l’accompagnement vers l’emploi et le plaidoyer multi-acteurs pour une société plus inclusive. Le recueil d’actions concrètes proposées par les participants pour promouvoir l’inclusion et l’insertion professionnelle figure parmi les points forts de l’événement d’hier.
Narindra Rakotobe