
La jeune fille qui a fêté son 18e anniversaire dans la nuit du 14 au 15 juin dernier, n’est pas encore en état d’être interrogée par les enquêteurs.
Soins intensifs
La Procureure de la République près le Tribunal de Première Instance d’Antananarivo a déclaré que « l’affaire d’empoisonnement à Ambohimalaza sera renvoyée devant la juridiction compétente après la clôture de l’instruction ». En attendant, l’enquête reste suspendue, car plusieurs victimes sont encore en soins intensifs à l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA). C’est notamment le cas de Fenohasina, la jubilaire, qui devait fêter son anniversaire il y a un mois.
Paralysie musculaire
Selon le Dr. Mamisoa Judicaël Rakotonaivo, Adjoint chef des Affaires Techniques à l’HJRA, « l’empoisonnement a provoqué une paralysie musculaire au bas du cou jusqu’au niveau de la poitrine ». Et de rapporter que « s’ils pouvaient bouger les membres inférieurs et supérieurs. En revanche, ils n’arrivaient pas à respirer à cause de l’empoisonnement, à tel point qu’il a fallu recourir à des appareils respiratoires et/ou à la trachéotomie ».
Cordes vocales
La trachéotomie est une intervention chirurgicale qui consiste à pratiquer une petite ouverture dans la trachée afin d’y insérer un tube courbé. « Comme c’est tout près des cordes vocales, les patients conscients ne peuvent pas parler. Ils utilisent des tablettes ou les touches de leurs téléphones pour communiquer avec le personnel soignant et leurs proches », explique le praticien. L’état de santé des victimes s’améliore peu à peu, ce qui permettra, plus tard, de mieux comprendre cette affaire qui a provoqué une véritable hécatombe. La Procureure Narindra Navalona Rakotonianina (et non Rakotobe comme indiqué par erreur dans notre article d’hier) s’est rendue à l’HJRA pour constater personnellement l’état de santé de Fenohasina et de ses ami(e)s. Elle était accompagnée du médecin mentionné, ainsi que de représentants de la Gendarmerie et de la Police nationale chargés de l’enquête sur cette affaire… qui continue d’empoisonner le climat socio-politique.
R.O
Il n’y a pas eu empoisonnement et ce Médecin est encore un » pantin » du régime . Le botulisme se complique de détresse respiratoire aigüe et ce Médecin n’est même capable de faire un bon diagnostic . Tous les observateurs s’accordent à dire que la non divulgation de la substance soi-disant responsable de ce drame humain par la procureure est TRES LOUCHE !