Le vice-premier ministre en charge de l’Economie et de l’Industrie Botozaza Pierrot n’a pas chômé durant le week-end malgré le fait que le gouvernement Beriziky dont il fait partie n’est plus là que pour expédier les affaires courantes. En fait, l’ancien député du Grand Port s’est ressourcé dans sa ville d’origine. Samedi, il a rendu visite au directeur général du Port de Toamasina (SPAT), Christian Avellin Eddy. Visite durant laquelle Botozaza Pierrot a constaté de visu les travaux d’extension du port. Ces travaux sont assurés par les ressources propres de la SPAT, comme c’est également le cas pour la réhabilitation de l’hôtel de ville de Toamasina et des grandes artères locales. Après ces travaux d’extension, la véritable modernisation du Port de Toamasina reprendra d’ici peu grâce au financement du gouvernement du Japon dont la convention a été signée en 2008 par Botozaza Pierrot, Directeur Général du Port et ministre des Transports à l’époque. Le vice-premier ministre n’a pas caché sa satisfaction devant la poursuite des efforts qu’il a fournis à l’époque pour la modernisation de ce poumon de l’économie nationale.
Liberté de la presse. Après le Port, le vice-premier ministre a invité, samedi dans la soirée, les journalistes locaux et les membres de l’association des Natifs de Sainte-Marie au restaurant « Le Bateau Ivre ». C’était également une occasion pour l’ancien député de Toamasina I de fêter son anniversaire avec les professionnels de la presse locale. Lors de ce rendez-vous, Botozaza Pierrot a donné son avis sur ce que devrait être le comportement des professionnels de la presse en cette période de sortie de crise. « Il faut une presse libre et indépendante. Une presse responsable aussi qui dit la vérité, et ce dans l’intérêt général de notre pays et du peuple malgache. », estime-t-il. Avant de continuer : « Les dirigeants et les politiciens ne doivent pas avoir peur de cette vérité s’ils sont vraiment des hommes d’Etat. Pour moi, la transparence fait partie de la bonne gouvernance. C’est aux dirigeants d’écouter et non de pénaliser les journalistes qui disent la vérité. » Interrogé sur la nomination du futur premier ministre, Botozaza Pierrot s’est contenté de répondre : « Nous avons le devoir d’aider le nouveau président de la République à faire le bon choix. »
RAJAOFERA Eugène