L’arrivée de nos compatriotes et les contrôles très rigoureux qu’ils subissent empêchent toute propagation du virus. Ce vol de rapatriement de la compagnie Air Madagascar est un signe d’optimisme pour ceux qui espèrent une prochaine ouverture des liaisons aériennes en provenance de l’extérieur. Les entreprises œuvrant dans le secteur du tourisme rongent leur frein depuis longtemps et elles ne cessent d’assurer qu’elles ont élaboré un protocole sanitaire extrêmement rigoureux pour la venue de leurs touristes. Pour le moment, les autorités n’ont pas donné suite à leurs propositions car elles adoptent un principe de précaution très strict. L’évolution de la situation sanitaire sur le territoire national leur donne d’ailleurs tout à fait raison, mais les difficultés économiques de ce secteur pourvoyeur de devises plaident pour une ouverture très encadrée des frontières aériennes de la Grande île.
En attendant les dispositions prises par les autorités
Les mesures adoptées par les autorités à l’arrivée à Ivato sont très strictes. Les tests PCR sont faits sur tous ceux qui débarquent. Les personnes testées sont ensuite envoyées dans des hôtels choisis au préalable et attendent le résultat. Elles sont en principe à l’isolement pendant cinq jours et si le test est négatif, elles peuvent sortir et reprendre une vie normale. Les autres doivent suivre un traitement contre la Covid-19. On voit que le protocole donne toutes les garanties nécessaires. C’est celui que les opérateurs touristiques voudraient voir appliquer dans le cadre de leur activité. Maintenant que la vaccination se fait facilement, la présentation d’une carte de vaccination est l’assurance qu’on est protégé contre la maladie et qu’on ne risque pas de contaminer les autres. Mais cela n’empêche pas toute la batterie de mesures appliquées à l’entrée du territoire. La période de quinze jours durant laquelle l’état d’urgence sanitaire est appliqué se termine ce week-end. Les nouvelles dispositions qui vont être prises seront annoncées dimanche prochain. Chacun attend ce que les autorités vont décider. Mais l’espoir d’un assouplissement n’est pas vain.
Patrice RABE