Après l’île Maurice où il a assisté à la passation à la tête de la COI, le président de la République a fait une courte escale à Tsiroanomandidy. Le temps d’inaugurer une « zava-bita », en l’occurrence, le nouveau bureau logement de la Direction régionale de la Fonction Publique. Et ce, avant de repartir pour le sommet de l’Union Africaine à Kigali.
En mode rattrapage !
Enième sortie à l’extérieur pour le président Hery Rajaonarimampianina qui a déjà battu le record de tous ses prédécesseurs en termes de déplacements à l’étranger. Avant son départ pour la capitale rwandaise, il a tenu à réitérer ses condoléances au peuple français après l’attentat de Nice où une autre femme « gasy » a tragiquement perdu la vie. L’Etat malagasy se dit prêt à « apporter toute l’assistance nécessaire » à la famille de la défunte ainsi qu’aux autres ressortissants malgaches blessés qui sont probablement des binationaux. En somme (au propre comme au figuré), leur pays d’adoption ne manquera pas de leur venir en aide. Comme c’était le cas pour l’autre ressortissante malgache, le Dr. Stella Verry qui avait été fauchée par la mort dans l’attentat de Paris alors qu’elle était au restaurant « Le Petit Cambodge ». On se souvient que le président de la République qui s’était rendu en France dans les jours suivants, n’était pas allé se recueillir devant le Bataclan. Peut-être en raison d’un emploi du temps forcément surchargé dans la capitale française ou tout simplement pour des raisons de sécurité, quoique d’autres chefs d’Etat et/ou de gouvernement se soient rendus sur les lieux du drame surtout si des ressortissants de leur pays figuraient parmi les victimes. Après la mort de Mino Razafitrimo qui laisse deux orphelins en très bas âge, le « président de tous les Malgaches » ainsi que son épouse considérée ou qui se considère également comme « la mère de tous les Malgaches » d’ici et d’ailleurs, auront l’occasion de se mettre en mode rattrapage lors de leur prochain passage en France, même si Nice est assez loin de Paris.
R. O