samedi, avril 19, 2025
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Chronique de Mickey : Encore et toujours la jirama !

Les maux sont connus et tout malgache qui suit un tant soit peu les actualités peut les réciter par cœur comme les recommandations des multiples audits. Tout le monde, sauf les employés de la jirama qui ,chaque fois que survient un problème, sont les premiers à monter au créneau pour dénoncer les responsables ( l’Etat et leurs dirigeants ) et ils ne sont jamais dans la liste évidemment. Et pourtant, s’il reste  un parmi les vestiges à oublier des entreprises socialistes, c’est bien la place et le rôle du personnel dans cette société d’Etat. Ils ont des élus dans le conseil d’administration comme au bon vieux temps des comités de gestion de la IIème république. Leur centre médico-social (CMS) n’a pas à envier les centres de soins et les boîtes à pharmacie des multinationales les plus huppées sans parler des unités de soins spécialisés… Il fut un temps où l’on parlait des « onze avantages non négociables » des salariés de la jirama dont les fameuses réductions sur leur consommation domestique. Il a fallu l’arrivée des « vazaha » pendant la période Ravalomanana pour les remettre en question. Qu’en est-il aujourd’hui ? C’était le cas d’avant, diront certains, mais parlez leur de la correspondance nécessaire entre volume  d’activité  et niveau de l’emploi, ils ne voudront rien entendre, et encore moins de la privatisation  de cette entreprise, c’est bien la dernière chose qu’ils veulent savoir. La notion d’avantages acquis est pour eux  non négociable. Et l’on pourrait penser qu’en cette période de crise, ce personnel ferait preuve d’humilité voire de plus d’attention auprès des abonnés mais il n’en est rien, on retrouve le même dédain voire mépris vis-à-vis de ces derniers, il n’y a qu’à voir les longues queues devant les caisses quand  ces messieurs qui ne tiennent pas  à lâcher sur leurs horaires de déjeuner  tout en gardant sur les pièces de monnaie qu’ils devraient pourtant rendre.

Il est quand même indécent d’entendre, ailleurs, de compression de personnel ou de restructuration d’entreprise quand le personnel de notre société d’état parle d’avantages acquis ou de statu quo comme aux temps bénis du socialisme. Quand n’entendrons plus cet agent dire « Changez de compagnie si vous n’êtes pas content. »

M.Ranarivao

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