
Des enfants vulnérables, nous en trouvons presque à chaque coin de rue à Madagascar ; et il ne s’agit pas d’une hyperbole !
Cependant, des structures d’accueil, d’accompagnement et de réinsertion existent déjà, à l’instar de l’Akany Avoko à Ambohidratrimo qui en accueille 130. Pour aider ces enfants en détresse à accéder peu à peu vers le développement personnel et l’épanouissement, le centre a besoin d’appuis divers, au niveau local, national et parfois même international. Depuis le 17 août jusqu’au 8 septembre, deux jeunes étudiantes savoyardes de l’INSEEC de Chambéry y réalisent un projet solidaire pour « apporter un peu de joie dans le quotidien de ces enfants» selon les dires d’Anna et de Mathilde, les porteuses du projet intitulé « Madagas’cœur » ; pour signifier que cette initiative vient du cœur. Figurent au programme : l’innovation de salle de jeux, la distribution d’habits et des ateliers artistiques, allant de l’expression corporelle, au chant, en passant par les arts plastiques dont la réalisation d’une installation artistique collective constituée de murs de mains, de collage et de peinture. Notons qu’Anna et Mathilde ont pu compter sur la collaboration massive des sculpteurs d’Ivato et d’Ambohidratrimo dans la réalisation des jeux en bois offerts aux 130 pensionnaires du centre. D’un point de vue personnel, les deux jeunes femmes ont salué l’esprit détendu et jovial avec lequel les Malgaches, surtout les enfants, font face à la vie. Visiblement, elles apprécient le « mora-mora » malgache.
Luz R.R