
Une opération menée avec efficacité par les forces de l’ordre a permis de libérer une femme victime d’enlèvement à Ankadikely, sans que sa famille ne verse de rançon. Trois suspects ont été interpellés, et une arme à feu utilisée lors de l’enlèvement a été saisie. Selon les informations obtenues, l’un des ravisseurs est un militaire en fonction et l’autre un militaire retraité. Les faits se sont déroulés dans la soirée du 10 juillet. Des individus armés se sont introduits dans le domicile de la victime à Ankadikely. Se faisant passer pour des agents du Pôle Anti-Corruption (PAC), ils ont abusé de cette fausse qualité pour contraindre la femme à les suivre. Elle a ensuite disparu, laissant sa famille dans l’angoisse. Très rapidement après l’enlèvement, les ravisseurs ont contacté les proches de la victime pour réclamer une rançon de 10 millions d’ariary en échange de sa libération. Refusant de céder à la pression, la famille a immédiatement alerté les autorités. Informés de la situation, les éléments de gendarmerie de la Compagnie et de la Brigade d’Antananarivo Ville ont mis en place une stratégie d’intervention ciblée. Moins de 24 heures après le rapt, soit le 11 juillet, les gendarmes sont parvenus à localiser et à intervenir sur le lieu de séquestration, à Antsahamamy Ambolokandrina. La victime a été retrouvée saine et sauve. Trois des ravisseurs, présents sur les lieux, ont été arrêtés sur le champ. Une arme à feu, utilisée lors de l’enlèvement, a été saisie au cours de l’opération. L’enquête se poursuit afin d’identifier d’éventuels complices et de faire toute la lumière sur cette affaire. Les autorités rappellent à la population l’importance de ne jamais céder aux demandes de rançon et d’alerter immédiatement les forces de l’ordre en cas de situation similaire.
Yv Sam