Ces deux dernières semaines, les étudiants de l’École normale supérieure (ENS) de Toamasina ont manifesté pour réclamer la délivrance de leur diplôme. Il s’agit des étudiants de la première promotion de Master qui ont terminé leurs études cette année. Beaucoup d’entre eux ont déjà trouvé un emploi, mais leurs employeurs exigent le précieux sésame, ce qui les empêche de commencer à travailler. La raison de ce retard s’explique par le respect des procédures académiques. Comme dans toutes les universités, les travaux de recherche qui ont fait l’objet d’une soutenance doivent d’abord être corrigés avant que les diplômes ne puissent être délivrés. « Une fois la soutenance terminée, les membres du jury font des recommandations. Les étudiants ont un mois pour effectuer les corrections. Après cela, le mémoire est déposé à la bibliothèque universitaire, et ce n’est qu’à ce moment-là que l’étudiant peut faire une demande de diplôme. Il est important de noter que ce sont trois membres du jury qui valident la correction », a-t-on appris. Il est également à noter que l’ENS n’est plus responsable des étudiants après leur soutenance. De plus, ce n’est pas l’ENS qui signe les diplômes, mais le président de l’université. Selon les dernières informations reçues de l’ENS de Toamasina, 45 des 87 étudiants qui avaient fait une demande de diplôme ont rempli les conditions requises. Leurs diplômes ont été signés hier.
Narindra Rakotobe
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