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mardi, mai 13, 2025
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Enseignants-chercheurs : Pour des mesures de prévention d’une éventuelle nouvelle crise

Le cri de la raison ? Face au contexte politique de l’heure, les enseignants-chercheurs, aussi bien ceux des établissements d’enseignement supérieur publics que privés, ont unis leurs voix. Pour faire prendre du danger, du grand danger, que court pour l’heure la nation suite à la tenue le 7 novembre dernier du premier tour de l’élection présidentielle. Un premier, loin d’apporter l’apaisement politique attendu pour exacerber encore plus les tensions latentes entre les protagonistes de la scène politique nationale. A l’unisson, ces enseignants-chercheurs, comme toute une grande partie de la classe politique et de l’opinion publique non partisane, dénoncent la mauvaise préparation technique de ce premier tour du scrutin. Puis, une liste électorale imparfaite, comportant des omissions, des doublons et de laquelle même les noms d’anciens électeurs décédés n’ont pas été rayés. Et on en passe…

Rectifications. Selon donc ces enseignants- chercheurs, ce premier tour de l’élection présidentielle a été entaché par de nombreuses lacunes décelables d’un bout à l’autre du processus. Des lacunes qu’aucun candidat, même les deux ayant émergé du lot, n’est plus aujourd’hui en mesure de nier l’existence. Les rectifications apportées par la Ceni après la publication du résultat provisoire ont été là pour confirmer les imperfections du système de gestion des procès-verbaux mis en place et pour nourrir les suspicions sur d’éventuelles manipulations frauduleuses dans les décomptes des voix. Les déclarations successives des observateurs internationaux dépêchés sur place, au lendemain de ce scrutin du 7 novembre, n’ont pas été pour apaiser les inquiétudes de ces enseignants-chercheurs. Ceux -là même qui d’ailleurs, remettent en cause la partialité et l’objectivité de ces émissaires de la communauté internationale venus, à leurs yeux, plus pour cautionner l’élection de celui qui servira leurs intérêts une fois au pouvoir que pour accompagner l’émergence d’une véritable stabilité politique dans une nation minée depuis trop longtemps par des crises à répétition.

Contestations. Pour l’heure, la hantise de ces enseignants-chercheurs de voir le pays s’embourber, une fois, de plus dans la fange d’une profonde crise, de laquelle le pays aura des difficultés à s’en sortir, suite à ce scrutin objet de toutes les contestations, car accouché aux forceps et pollué par trop d’irrégularités. Et, pire, s’engager dans une voie parsemée de troubles dont les impacts sur l’économie nationale seront plus que désastreux. Devant  ce constat, quelle solution proposent ces enseignants-chercheurs ?  La prise en considération des lacunes observées et des requêtes émises. Car les manquements ayant émaillé ce premier tour du scrutin ne peuvent être assimilés à de simples erreurs, étant l’expression d’une carence totale au niveau de la gestion de cette élection. Une carence dont la première conséquence est d’interdire la sincérité des urnes.

Antsa R.

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