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mardi, juillet 8, 2025
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Enseignement : L’éducation nationale séparée de l’enseignement technique

Le mini-remaniement d’hier a scindé en deux l’ex ministère de l’enseignement, de l’enseignement technique et professionnel.

La nouvelle ferait le bonheur des syndicats des enseignants de l’enseignement technique et professionnel. Ils ont un ministère qui leur est propre. En effet, le remaniement d’hier, qualifié par beaucoup d’observateurs comme une retouche, a séparé le ministère de l’éducation nationale et celui de l’enseignement technique et professionnel. Un retour à l’ancienne organisation si l’on se réfère aux années passées durant lesquelles les deux ministères ont été séparés. Une séparation, en guise de rappel, qui a par exemple été opérée du temps de la ministre Toto Lydia. Il conviendrait également de noter que la séparation ou la fusion des deux secteurs a toujours été tributaire des volontés et des décisions des têtes de l’exécutif. Il fut un temps, par exemple, où l’enseignement supérieur, l’éducation nationale et l’enseignement technique ne formaient qu’un seul et unique ministère. A l’instar de quelques départements ministériels, l’instabilité institutionnelle n’épargne pas le monde de l’éducation nationale. Une instabilité qui voudrait signifier, selon de nombreux observateurs, qu’au « 21ème siècle, l’éducation nationale se cherche toujours dans la Grande Île ». Et semblerait-il ne se serait pas encore trouvée.

MEN. La nomination du Dr Michelle Sahondrarimalala à la tête de l’éducation nationale constituerait un espoir de retour à la stabilité pour ce département. Du moins, en ce qui est d’avoir un ministre nommé auprès dudit département et donc une fin à l’époque intérimaire et ses incertitudes. La venue de la nouvelle ministre soulève également beaucoup de questions auprès de l’opinion publique d’un côté et auprès du monde des enseignants, de l’autre. Si la première se posent des questions sur l’organisation des examens officiels dont la première vague, le CEPE, est fixée (à moins de changement de calendrier) pour le 1er septembre prochain. Des milliers de parents et des milliers de candidats espèrent, en effet, plus de précisions mais surtout de l’assurance quant aux mesures et dispositions devant permettre une tenue sans encombre des examens officiels. Le monde des enseignants quant à lui s’interroge si « la nouvelle ministre connaît les réelles problématiques de l’éducation à Madagascar ». Question légitime étant donné la place de l’éducation dans le processus de développement d’un pays mais surtout compte tenu du fait que Madagascar est à la croisée des chemins. Bref, si la séparation des deux ministères devrait ravir les syndicalistes auprès de l’enseignement technique, la nomination d’une femme à la tête de l’éducation nationale enchanterait le syndicat des « Agents gradés » du MEN qui a exigé un ministre homme.

José Belalahy

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