Les « pourparlers » sont sous haute tension, pour ne pas dire compromis, entre le Syndicat des Enseignants-Chercheurs de l’Enseignement supérieur (SECES)- notamment pour la section Antananarivo- et le Ministère de tutelle, celui du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES).
En effet, si les deux parties ont pu trouver assez de consensus pour pouvoir parler autour d’une table ronde, il y huit jours, le 2 avril dernier. Le SECES a décidé de poursuivre ou reprendre, c’est selon, leur grève. En effet, le 2 avril dernier, le MESUPRES avait réuni autour d’une table ronde toutes les représentations/sections du SECES dans la Grande île. Le but était- de source bien informée, au niveau de ce ministère- de trouver un compromis entre les revendications du SECES et les possibilités du MESUPRES. « Il a été convenu durant cette rencontre que nous allions désormais adopter le dialogue et la recherche de consensus pour rechercher des solutions communes et surtout communément possibles et réalistes. Le MESUPRES bien qu’il soit le ministère de tutelle, ne peut effectivement résoudre à lui tout seul cette « crise », d’autres institutions telles que la Primature ou encore le Ministère des Finances et du Budget sont aussi concernés.», avance cette même source au niveau du ministère de tutelle. Cependant, bien que le processus de pourparlers et de résolution ait été lancé, il semble que celui-ci soit un peu trop lent, ou pas assez rôdé, au goût du SECES. Signalons au passage que les étudiants risquent fort de devenir des victimes collatérales dans ces différends qui opposent le MESUPRES au SECES.
Luz Razafimbelo