Le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle a organisé, hier, au gymnase couvert de Mahamasina, un événement intitulé « Mandinika aloha ». Il a réuni pas moins de 700 intervenants, dans l’objectif de poser les bases d’une réforme curriculaire dans l’enseignement technique.
Les offres de formation actuellement disponibles dans ce secteur ne parviennent pas à couvrir l’ensemble des branches d’activités professionnelles. Il ressort même des remarques et recommandations du secteur privé que les industries extractives — tout comme les domaines appelés à se développer tels que les énergies renouvelables, le tourisme ou encore les technologies de l’information et de la communication — ne trouvent sur le marché local que moins de la moitié des profils compétents dont elles ont besoin. Face à cette situation, le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP) prévoit de mettre en place une réforme curriculaire baptisée « Mandinika aloha ». Le coup d’envoi de cette initiative a été donné hier, au gymnase couvert de Mahamasina, en présence de la ministre de tutelle, de la maire d’Antananarivo, du député élu dans le 4ᵉ arrondissement, ainsi que de plus de 700 intervenants.
Solutions
Pour répondre aux besoins des industries en main-d’œuvre qualifiée, le METFP a décidé d’engager cette réforme curriculaire, qui vise à mieux faire correspondre la formation aux exigences de l’emploi.
L’objectif est d’identifier de nouvelles matières pertinentes et adaptées au contexte socio-économique et environnemental actuel, selon les précisions de la ministre Marie Marcelline Rasoloarisoa.
Les participants à l’événement ont ainsi échangé sur les pistes d’amélioration des programmes de formation dans différents secteurs : tourisme, hôtellerie-restauration, textile, habillement et accessoires, arts et techniques, industrie, et génie civil. Des mesures d’accompagnement sont également prévues pour intégrer cette réforme de manière progressive à partir de l’année scolaire 2025-2026.
Narindra Rakotobe
