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dimanche, septembre 8, 2024
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Entomologie : L’inventaire des insectes à Madagascar sur de bons rails

Les chercheurs malgaches présentent à la presse le « piège Malaise » qui capture les insectes.

Des échantillons d’insectes collectés dans le cadre du projet Insect Biome Atlas ont été envoyés à la Station Linné en Suède pour une analyse ADN. Des espèces, jusqu’alors méconnues de la science, ont été découvertes dans ces échantillons.

Défi relevé

Madagascar est, actuellement, sur le point de faire l’inventaire de ses insectes. 2 564 échantillons ont été collectés dans 32 sites de réserves naturelles en une année. Par définition, l’insecte est un animal invertébré, arthropode de petite taille caractérisé par un corps formé de trois parties bien distinctes : la tête, le thorax, muni de trois paires de pattes. Cet inventaire entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet Insect Biome Atlas (IBA) dont l’objectif est de décrire en détail les faunes d’insectes. Pour la collecte à Madagascar, 50 « pièges Malaises » pour la capture des insectes ont été répartis sur ces 32 sites. Parallèlement, les chercheurs ont mesuré les conditions environnantes (écosystèmes) autour de chaque station et les taux de fonction clés de l’écosystème. « La collecte s’est tenue aux quatre coins de Madagascar notamment au Cap Sainte Marie dans le point le plus au Sud du pays, Masoala dans l’Est, Orangea dans le Nord et Mahavavy Kinkony dans l’Ouest. 75% des spécimens seront envoyés en Suède pour l’analyse d’ADN et le séquençage si les 25% restants seront conservés à Madagascar », selon leresponsable du projetIBA, Dimby Raharinjanahary.

Avantages

Cet inventaire permet, entre autres, de vérifier la présence d’un insecte patrimonial (menacé, protégé) sur un site et de mettre au point un suivi d’espèces à enjeux de conservation. Cette conservation revêt toute son importance selon toujours Dimby Raharinjanahary. « Certains animaux sont nuisibles à la santé humaine et présentent même un danger pour l’Humanité. C’est le cas de la chauve-souris qui est sur le banc des accusés depuis le début de la pandémie. Cette étude permettra ainsi d’identifier ces insectes nuisibles mais elle contribue également à identifier ceux qui sont utilisés dans la thérapie ou le culinaire », argue-t-il.

Narindra Rakotobe

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