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vendredi, septembre 13, 2024
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Enseignement supérieur : Entre 2 et 15 millions Ar l’année, en moyenne dans les universités privées les plus réputées.            

Les études supérieures ne sont pas une mince affaire du point de vue financier, notamment lorsque l’étudiant a choisi d’intégrer une université ou un institut supérieur privé de renom.

Environ 100 000 jeunes bacheliers par an sont potentiellement en recherche d’une place dans les universités à Madagascar et ailleurs. Un flux que les universités publiques ne peuvent pas absorber, vu la capacité d’accueil de ces établissements d’enseignement supérieur publics. L’université d’Antananarivo, disposant de la plus grande capacité d’accueil parmi toutes les universités publiques de Madagascar, ne peut accueillir qu’environ 10 000 nouveaux étudiants par an en première année. Moins de la moitié des nouveaux bacheliers peuvent ainsi être accueillis dans les universités publiques chaque année.

Réputation. L’option du privé, un choix pour de nombreux étudiants, est en revanche inévitable, pour des dizaines de milliers d’autres qui ne peuvent pas intégrer les établissements publics ou recalés aux concours d’entrée en première année. Mais dans le privé, les études coûtent cher. Les établissements privés les plus réputés affichent des frais extrêmement élevés par rapport au pouvoir d’achat de la population à Madagascar. En effet, dans certains instituts supérieurs privés, l’année peut atteindre jusqu’à 15 millions d’ariary, avec une moyenne de 2 millions à 5 millions d’ariary. En fonction des filières et parcours suivis, le coût des études peut ainsi atteindre des sommets, impossible à atteindre pour la majorité des étudiants et leurs parents.

Diplômes. Face à cet obstacle financier, bon nombre de nouveaux bacheliers recalés aux concours d’entrée dans les universités publiques, et ne disposant que de peu moyens financiers, se retrouvent contraints de renoncer aux études supérieures. D’autres se rabattent sur des études qui ne sont pas réellement en adéquation avec leurs ambitions, et intègrent ainsi des établissements privés aux frais bien moins élevés, mais dont les diplômes sont peu valorisés sur le marché du travail. Une situation qui augmente les cas de sous paiement des diplômés.

Hanitra R.

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