La journée d’hier a été celle du recueillement à l’occasion des funérailles de Shiri Bibase et de ses deux enfants, rendus par le Hamas, vendredi dernier dans le cadre de la première phase de l’accord de trêve conclu entre l’État hébreu et l’organisation palestinienne. Les dépouilles de quatre autres otages israéliens devraient être restituées incessamment et permettre la libération de 600 prisonniers palestiniens à la suite de nouvelles négociations ayant lieu à Doha. La première phase de l’accord devrait se terminer le 1er mars. Il faudra ensuite passer à une deuxième phase, qui reste problématique en raison du non-respect des termes de l’accord par les mutuelles.
Entrée dans la 2e phase de l’accord, le 2 mars
Cette trêve conclue difficilement est une réalité qui, bon gré mal gré, redonne aux populations israélienne et palestinienne l’espoir d’un arrêt des hostilités. De nombreux incidents ont émaillé cette période de la première phase. Benyamin Netanyahu a menacé de reprendre les armes après le retard enregistré dans la libération des otages. Les organisations palestiniennes se sont exécutées, mais les Israéliens ont pris ombrage des mises en scène opérées lors de la remise des otages. Le Premier ministre israélien a repris ses opérations militaires en Cisjordanie. Son armée a encerclé le camp de réfugiés de Jénine et a dit vouloir le nettoyer de ses nids terroristes. Les forces présentes sur place ont l’intention d’y rester. La première phase de l’accord arrive à son terme le 1er mars. Un échange de dépouilles d’otages et de prisonniers va avoir lieu. La deuxième phase devrait entrer en vigueur, mais les discussions ne seront pas faciles entre les deux parties. L’envoyé spécial de Donald Trump reste optimiste et affirme que des progrès significatifs ont été accomplis.
Patrice RABE
