Le redressement judiciaire, une alternative pour une entreprise en difficulté d’avoir la possibilité d’apurer son passif mais aussi de reprendre ses activités.
« Par jugement n°321 C du 5 septembre 2014, le tribunal du commerce d’Antanarivo a ouvert une procédure de redressement judiciaire à l’égard de la société JK Group… ». Tel est l’extrait de l’avis de redressement judiciaire publié dans la presse (voir encart publicitaire en page 8 du journal). Un jugement qui met donc JK Group en procédure de redressement judiciaire, laquelle aboutira normalement au remboursement des créanciers mais également à la possibilité de reprise des activités de cette entreprise connue surtout dans l’histoire des ordinateurs pour tous.
Réouverture. En effet, le propre d’un redressement judiciaire, une procédure menée par un syndic désigné par le tribunal du commerce est destiné à permettre la poursuite de l’activité de l’entreprise, le maintien de l’emploi et l’apurement du passif. Une possibilité en somme pour les créanciers de JK Group de se faire payer par voie judiciaire puisque dans le cas du redressement judiciaire ce sont des organes légaux dont un mandataire judiciaire, un commissaire-priseur et un juge commissaire qui se chargent de l’apurement du passif. Mais le plan d’action prévu pour la réalisation du redressement judiciaire ne se contente pas d’apurer le passif. Elle permet également d’aider les dirigeants à réorganiser l’entreprise, pour une éventuelle réouverture. Une procédure de protection des intérêts des créanciers en somme. Mais également et surtout, la sauvegarde d’une activité et des emplois en somme. Sur ce point, d’ailleurs, l’on rappelle que les dirigeants de JK Group ont déjà promis la réouverture de l’entreprise.
R.Edmond