Les membres du Groupement des Entreprises Franches et Partenaires (GEFP) se sentent préoccupés quant à l’environnement du climat des affaires à Madagascar.
« En 2022, les entreprises franches membres du GEFP affichent une performance de leurs activités dans le cadre de la relance économique. Mais cette année, on se trouve en difficulté pour diverses raisons ». Le président du GEFP, Hery Lanto Rakotoarisoa, l’a évoqué hier au siège du BNGRC, lors de la remise de don composé de riz, de savon, de poudre de lait, de grains secs et de couvertures au profit des victimes des aléas climatiques dans le pays. En effet, « une baisse des commandes des clients internationaux est actuellement constatée à cause de la récession en Europe. Plusieurs entreprises européennes surtout en France qui achètent les produits issus de la zone franche sont fermées », a-t-il ajouté.
Problème d’énergie
En revanche, « nous sommes optimistes quant à l’aboutissement des négociations avec l’Etat et le gouvernement des Etats-Unis concernant le prolongement de la loi relative à l’AGOA (Africain Growth and Opportunity Act) qui va expirer en 2025. En outre, l’exclusion de l’Ethiopie dans le cadre de ce marché américain aurait dû constituer une opportunité pour Madagascar avec un marché estimé à 600 millions USD. Mais, les membres du GEFP se sentent préoccupés quant à l’environnement du climat des affaires à Madagascar, sans compter le problème lié à l’accès à l’énergie. Il est à rappeler que le tarif Optima business pour les entreprises stratégiques a été proposé. Le président de la République l’a validé en mai 2022 mais cette mesure n’est pas en vigueur jusqu’à présent alors que le coût de l’énergie constitue un des paramètres permettant d’améliorer notre compétitivité sur le marché international », d’après toujours les explications de Hery Lanto Rakotoarisoa.
Non remboursement de la TVA
Par ailleurs, le GEFP a manifesté sa réticence sur la refonte de la loi relative au régime de la zone franche. « Le non remboursement de la TVA par l’Etat depuis plusieurs mois affectent entre autres, la trésorerie des entreprises franches. Les procédures d’obtention d’un nouvel agrément dans la zone franche sont également trop lourdes et longues. Des opérateurs locaux n’osent pas non plus réinvestir pour faire une extension de leurs activités en vue de saisir entre autres les opportunités de marché suite à la non-éligibilité de l’Ethiopie au marché de l’AGOA ou de conquérir de nouveaux marchés en Afrique du Sud. Nous lançons ainsi un appel à l’Etat si l’on veut vraiment développer l’économie ou reculer », a-t-il conclu.
Navalona R.
et aussi de la concurrence de plus en plus forte des pays producteurs de textile !
et le changement de mentalité des consommateurs europeens qui privilégie le « made in UE »
question d’environnement, economique…..etc
L’ UNION SOLIDAIRE FAIT LA FORCE DE LA RÉUSSITE: LA HYÈNE EN CONNAÎT, LES AFRICAINS N’EN CONNAÎSSENT PAS…
L’union fait la force, dit-on. La solidarité crée/fait la réussite. Nous tous connaissons ces deux principes de la vie. Même le monde animal applique ces principes dans la vie courante: pourtant les humains tardent parfois à comprendre et à appliquer cette règle de la vie/nature. Le propos ci-après de l’auteur de l’article est révélateur du problème mental que connaît le continent Africain, c’est aussi le nœud du frein au développement socio-économique continental : ’’…nous sommes optimistes quant à l’aboutissement des négociations avec l’ État et le gouvernement des État-Unis concernant le prolongement de la loi relative à l’AGOA qui va expirer en 2025. En outre, l’exclusion de Éthiopie dans le cadre de ce marché américain aurait dû constituer une opportunité pour Madagascar avec un marché estimé à 600 millions USD.’’ Avez-vous bien noter cette faille à la règle de solidarité que l’humain commette? L’union et la solidarité créent la force, ainsi la réussite. Le malheur des uns fait le bonheur des autres…mais rien ne prouve que l’exclusion de l’ Éthiopie du programme African Growth Opportunity Act(AGOA) serait un bénéfice pour le Madagascar.
En effet, ce simple passage témoigne du manque d’esprit panafricain solidaire entres pays Africains, c’est la preuve tangible pourquoi le progrès socio-économique n’est pas souvent au rendez-vous en Afrique. Cet extrait prouve que le retard du développement Africain est mental et culturel. La mentalité égoïste est continentale. Difficile de faire un bond économique avec tel état d’esprit.
Voyagez, voyageons pour comprendre. Faites le commerce pour toucher du doigt la réalité économique du continent. Oui, Madagascar est un grand marché et un des pays les plus peuplés d’Afrique; loin devant la Tunisie, le Sénégal, la Libye et la Cote d’Ivoire pour n’en nommer que quelques-uns. Mais avec ses plus de 121,922 000 d’habitants l’ Éthiopie se classe la seconde plus grande économie du continent Africain (juste après le Nigeria mais avant l’ Égypte, la RDC et l’Afrique du Sud). Alors mosieur le journaliste pense que une Éthiopie en détresse n’aurait pas de conséquence pour le Madagascar et l’Afrique en général ? C’est mal connaître la dynamique des choses.
Que la frange radicale de la vieille génération (VG) se réveille de son sommeil profond: la solidarité fait la réussite tout comme l’union fait la force.