Le ministère de l’Environnement a déjà élaboré un plan d’action pour lutter contre les trafics de bois de rose. Le gouvernement japonais, de son côté, est prêt à appuyer l’Etat dans le domaine de l’environnement, y compris la lutte contre ces trafics de bois précieux, la pollution de l’eau et de l’air, l’émission de gaz à effet de serre par les sociétés minières ainsi que la déforestation. C’est ce qu’on a appris lors de la rencontre entre le ministre de l’Environnement, Anthelme Ramparany et le vice-ministre de l’Environnement japonais Tomokatsu Kitagawa hier à Antsahavola. En fait, la relation entre les deux pays est au beau fixe.
Comité. Des échanges dans le domaine de l’environnement seront effectués. A titre d’illustration, le ministre de Tutelle sera bientôt invité à une réunion sur l’éducation environnementale qui se tiendra au Japon. En outre, le Japon sollicite Madagascar à ratifier la convention de Minamanta. En revenant sur la lutte contre les trafics de bois de rose, le ministère de Tutelle effectuera bientôt une présentation à Genève pour la commercialisation des stocks saisis et le renforcement de la protection des Aires Protégées. « Un comité inter-ministériel remplaçant le comité de pilotage a été également mis en place dans le but de réaliser des actions sur le terrain comme les actions de répression », a conclu le ministre Anthelme Ramparany.
Navalona R.
