
Le cabinet Madagascar Conseil International (MCI) a organisé, hier au Novotel, un atelier d’élaboration d’un cadre juridique visant à soutenir les startups.
Organisé, en partenariat avec le ministère de l’Industrialisation et du Commerce, le ministère du Développement numérique, des Postes et Télécommunications, ainsi que le projet PIC, cet atelier constitue le début d’un processus qui aboutira à la mise en place d’une nouvelle loi sur les startups.
Expertise
Compte tenu de ses expériences en la matière, le cabinet Madagascar Conseil International (MCI) est une fois de plus choisi pour apporter son expertise dans l’élaboration de cette loi sur les startups. Durant son intervention, Raphaël Jakoba, le manager de MCI a expliqué que cette initiative tombe à point nommé pour pallier une lacune juridique en la matière. Une nouvelle loi est nécessaire pour considérer l’apparition de nombreuses startups dans le monde des affaires à Madagascar. En effet, et selon les explications de Raphaël Jakoba, la situation à Madagascar est encore marquée par l’absence d’un cadre légal spécifique aux startups, contrairement à certains pays africains comme la Tunisie et le Sénégal. Il y a également une carence en matière de facilitation et d’incitation particulière. Le vide juridique est également de mise en matière de financement alternatif pour ces startups qui ne disposent pour le moment d’aucune agence spécialisée dans leur accompagnement.
Processus participatif
En somme, et comme l’a expliqué le manager de MCI, le secteur des startups a plus que jamais besoin d’un cadre juridique adapté à la réalité économique. « Le texte est élaboré avec un processus participatif et inclusif car c’est l’une des clés de la réussite de ce genre d’initiative », précise Raphaël Jakoba. Ainsi, l’atelier d’hier a vu la présence des représentants de l’administration, du secteur privé, d’universitaires et de potentiels promoteurs de startups sans oublier les partenaires techniques et financiers dont le projet Pôles Intégrés de Croissance (PIC) financé par la Banque mondiale. L’atelier se termine aujourd’hui, les experts juridiques du cabinet MCI utiliseront les propositions des participants pour la préparation de la future loi sur les startups. « En termes de calendrier, l’objectif est de présenter la proposition de loi à la deuxième session parlementaire », a annoncé le directeur du cabinet MCI. Une belle perspective pour les startups malgaches.
R.Edmond