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vendredi, juillet 11, 2025
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Environnement des affaires : Le maintien du dialogue Public-Privé s’impose

La 4e table-ronde économique Madagascar-Union européenne s’est tenue hier à l’hôtel Carlton. (Photo : Yvon Ram)

Plus de 120 acteurs représentant le secteur privé et l’administration ; ainsi que les partenaires techniques et financiers se sont réunis hier à l’hôtel Carlton lors de la 4e table ronde économique Madagascar-Union européenne.

Le thème général a été axé sur « Environnement des affaires et opportunités régionales : quels progrès réalisés, quels défis à relever ? ». Ce qui a permis au secteur privé de porter à la connaissance des autorités ses préoccupations et d’émettre des recommandations en vue d’améliorer l’environnement des affaires et le climat des investisseurs.

Une amélioration du classement de Madagascar dans le « Doing Business » de la Banque mondiale a été constatée depuis trois années successives, passant du  169e rang en 2016 au 162e rang sur les 190 pays en 2018, soit une progression de sept points. Toutefois, « la mise en œuvre effective et le maintien du dialogue Public-Privé s’impose afin de continuer à renforcer le climat des affaires à Madagascar. Et il faut que ce soit un dialogue orienté à l’action », a réitéré l’Ambassadeur et chef de délégation de l’Union européenne, Antonio Sanchez-Benedito, lors de cette 4e table-ronde économique.

Préoccupations. L’échange régulier entre l’Etat et le secteur privé ainsi que l’implication de ce dernier dans tout processus d’élaboration de politique, de stratégie et de textes législatifs relatifs à l’environnement des affaires est également indispensable. Il en est de même pour le processus de négociations commerciales afin que les politiques et les mesures adoptées soient conformes à ses attentes. Notons que le secteur privé a entre temps insisté sur le besoin d’amélioration de la gouvernance politique, institutionnelle et économique tout en évoquant plusieurs éléments essentiels pour obtenir l’assurance d’une réelle stabilité économique en vue d’attirer les investisseurs étrangers sans désavantager les investisseurs locaux. En outre, la mise en œuvre d’une politique économique favorisant la compétitivité des entreprises locales, la conception d’une formation professionnelle répondant aux besoins des entreprises, la réforme des douanes, l’amélioration de l’accès aux financements et l’appui des entreprises pour accéder aux marchés régionaux et internationaux constituent d’autres préoccupations du secteur privé.

Dispositifs. Et en matière d’opportunités régionales, le ministre du Commerce et de la Consommation, Chabani Nourdine, a soulevé que la balance commerciale entre Madagascar et l’Union européenne portant une valeur de près de 500 millions d’Euros est excédentaire. Il en est de même pour les échanges commerciaux entre le pays et les Etats-Unis. Mais de nombreux défis restent à relever, car la balance commerciale entre la Grande Ile et les blocs régionaux comme la SADC et le COMESA est encore déficitaire. Il s’agit entre autres de la mise en place d’une approche intégrée et de la synergie des actions entre toutes les parties prenantes telles que l’administration, le secteur privé et les partenaires techniques et financiers en vue de renforcer la compétitivité de la Grande Ile sur le marché international. A cet effet, des dispositifs seront installés incessamment, à savoir l’Agence nationale de la Promotion des Exportations (APEX) en complément du Guichet Unique à l’Exportation. « Cette APEX se charge à appuyer les PME afin de renforcer leurs capacités tout en recherchant des débouchés », a-t-il souligné.

Chaîne logistique. Par ailleurs, le traitement spécifique de la chaîne logistique à Madagascar s’avère également primordial pour le secteur privé afin de renforcer la compétitivité, étant donné qu’il s’agit d’une contrainte à la transversalité du commerce. On peut citer entre autres, la mise en place des infrastructures de base telles que les routes, l’énergie et les ports. L’Union européenne constitue d’ailleurs un partenaire économique et commercial de Madagascar. En outre, « une rencontre entre le secteur privé est en vue afin de déterminer les avantages et les opportunités d’affaires tirés de la prochaine ratification du pays de l’accord de libre-échange continental. Mais avant tout, il faut d’abord produire et développer l’industrialisation afin de créer de la valeur ajoutée », a conclu le ministre de tutelle.

Navalona R.

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