
photo : Yvon RAM
On s’attendait à être ébloui. Et on l’a été. Les concerts qu’Erick Manana et ses invitées ont donnés au CCEsca, vendredi et samedi derniers, ont surpassé toutes les attentes. Un vrai régal !
Avec Erick Manana, pas d’artifice ! Une scène avec une décoration très simple, pour ne pas dire inexistante, un jeu de lumière tout aussi élémentaire, mais un spectacle grandiose. D’entrée, l’artiste a enchanté avec son interprétation de “Bonjour madame la guitare”. Ses plus grands tubes ont suivi et ont bien sûr été repris en chœur. Erick Manana, égal à lui-même, a été à la hauteur de sa renommée et a, pendant toute sa prestation, été en fusion totale avec le public qui a repris en chœur chaque morceau composant le répertoire. « Armée » souvent de sa flûte traversière, parfois de son violon, Jenny a interprété chaque morceau comme si elle avait toujours connu ces airs. Un Rakoto Frah, version allemande ! Quand elle chante dans un malgache sans accent, on est d’autant plus bluffé. Oui, Erick Manana était époustouflant, mais ses invitées ne l’étaient pas moins. Le « Lokanga Köln Quartet » a effectivement transporté le public, sous le charme du groupe allemand. La complicité d’Erick Manana avec sa fille Mino, qui figurait également parmi les « guests » de ces retrouvailles au CCEsca, a également fait monter l’émotion d’un cran. Un vrai régal pour ceux qui ont pu être à ces rendez-vous.
Mahetsaka