Ce fut au tour du Premier ministre Jean Ravelonarivo de recevoir le Dr Dimitri Sanga, coordonnateur du groupe régional du programme africain pour l’amélioration accélérée des systèmes d’enregistrement des faits d’état civil et d’établissement des statistiques de l’état civil, hier à Mahazoarivo. Il a été accompagné, à cette occasion, par Elke Wisch et Abdelkrim Bendjebour, respectivement représentante de l’Unicef et représentant résident de la BAD, à Madagascar. Actuellement, 83% des enfants de moins de 5 ans sont enregistrés. Bien que cette performance soit largement au dessus de la moyenne continentale, le chef de gouvernement réitère sa volonté et son engagement à consentir davantage d’efforts pour parvenir à un taux de 100% d’enregistrement. Du moins, c’est un souhait. L’innovation du cadre juridique et règlementaire ainsi que l’informatisation du système d’enregistrement font partie des orientations en discussion pour cette réforme.
Programme national. La délégation menée par le Dr Dimitri Sanga est dans la Grande île pour le lancement officiel de l’évaluation nationale du système d’enregistrement des faits d’état civil et d’établissement des statistiques de l’état civil. Cette évaluation précède à l’élaboration d’un programme national d’amélioration du système d’enregistrement. C’est une manifestation de l’engagement de l’Etat pour la vulgarisation du droit à l’état civil, afin de prévenir l’invisibilité juridique et disposer, à terme, de statistiques de l’état civil fiables. Outre la naissance, l’enregistrement du décès, du mariage et du divorce figure également parmi les objectifs à atteindre. L’enregistrement des faits d’état civil est un constituant fondamental des droits civils et humains. L’enregistrement de la naissance confère le droit à un nom et celui d’acquérir la nationalité.
Dominique R.
