Le 42e Session parlementaire de l’APF a pris fin mercredi. Pourtant, les Forces de l’ordre sont encore sur le qui-vive. Les camps militaires sont toujours consignés. Bon nombre d’observateurs estiment que le régime est entrain d’instaurer un Etat policier où les gendarmes, les militaires et les policiers sont mobilisés uniquement pour intimider. Durant la journée d’hier, l’on a encore remarqué une forte présence des forces de l’ordre dans tous les quartiers de la Ville des Mille, ou enfin presque. Une présence qui commence à agacer les simples citoyens. Plusieurs éléments ont participé à des patrouilles à pied au niveau de plusieurs « Fokontany ». Mis à part le centre ville, ils étaient également visibles entre autres, à Tsimbazaza, aux 67 Ha, à Ankadimbahoaka, à Namontana, à Anosibe, à Mahamasina, à Ankadifotsy, à Ankorondrano, à Tanjombato et à Androndra. Même les endroits qui ne sont pas considérés comme des zones stratégiques ont eu droit à des patrouilles de la Police militaire. Des mesures de sécurité particulières ont également été prises pour les stations d’essence, les bâtiments publics, les marchés et les centres commerciaux. Bon nombre d’observateurs considèrent cette stratégie initiée par la Hiérarchie militaire comme « une mesure disproportionnée ». En effet, l’on se demande pourquoi aucune patrouille à pied n’est observée dans la nuit alors que nul n’ignore que les attaques sont généralement commises dans la soirée ?
Davis R