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dimanche, décembre 15, 2024
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Etudes supérieures : De nouveaux bacheliers indécis faute d’orientation

Les universités publiques comme les instituts privés d’enseignement supérieur, proposent des dizaines d’offres de formation ou d’études aux nouveaux bacheliers.

Alors que les résultats du baccalauréat 2024 ne sont pas encore connus pour de nombreux candidats, dont ceux d’Antananarivo, les propositions sont déjà légion venant des établissements d’enseignement supérieur pour séduire les futurs étudiants. 

Que faire après le baccalauréat ? A cette question, les nouveaux ou futurs bacheliers devront déjà avoir une réponse, fruit d’un rêve ou d’une passion. D’autres, en revanche, n’ont encore « rien en tête » quant aux études qu’ils allaient poursuivre, une fois le baccalauréat obtenu. Une situation qui résulte principalement de l’absence d’accompagnement adéquat en termes d’orientation scolaire dès le collège, jusqu’au lycée. « Certes, des conseillers d’orientation existent bel et bien dans les lycées, mais des lacunes sont souvent observées au niveau de l’accompagnement personnalisé de chaque élève afin qu’il ne se trompe pas de voie », déplore « Monsieur Romain » – comme les élèves l’appellent, conseiller d’orientation dans un lycée privé. Certains élèves, en dépit des conseils et décisions de leurs conseillers d’orientation, peinent à se fixer un choix pour les études supérieures. D’autres sont freinés par les contraintes financières et renoncent aux « études de leurs rêves ».   

Salons

Une fois le baccalauréat en poche, les élèves se trouvant dans cette situation d’indécision, se retrouvent au pied du mur. Les salons des étudiants représentent pour eux une occasion de se fixer, enfin, un choix d’orientation. Les offres de formation proposées dans ces plateformes permettent aux étudiants de fixer leur choix en fonction des possibilités de débouchés et des frais de formation, critère essentiel pour la grande majorité des étudiants. Les possibilités de travailler pour financer les études étant encore fortement limitées à Madagascar, encore moins dans les localités régionales, les financements parentaux restent les seules possibilités pour les étudiants, même boursiers des universités publiques, de financer leurs études.

Hanitra R.

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