Photo d’archives.
Le baccalauréat n’est pas encore terminé mais les élèves – et leurs parents – ont déjà pensé à l’après-bac en matière d’études supérieures. Si pour les universités publiques les concours d’entrée en première année n’auront lieu que dans quelques mois, certains établissements d’enseignement supérieur privés reçoivent déjà les dossiers d’inscription aux concours d’entrée. De quoi laisser parents et futurs étudiants dans l’embarras quant au choix de l’établissement. Outre les instituts supérieurs privés les plus réputés dont le coût des études est hors de portée pour les budgets moyens, les établissements à coûts moyens se disputent une large partie des candidatures des bacheliers à la recherche d’un établissement pour poursuivre leurs études. Et il n’est pas rare que ces derniers se font tout simplement arnaquer à propos de la valeur du diplôme délivré.
Habilitation. L’équivalence des diplômes remis aux étudiants au terme du cursus constitue un « argument de vente » pour nombre d’établissements. La question d’habilitation peut ainsi induire les futurs étudiants en erreur. Faut-il rappeler que seuls les établissements habilités ont leurs diplômes reconnus par l’Etat, la seule homologation n’étant plus d’actualité. Les institutions d’enseignement supérieur, publiques ou privées, doivent ainsi soumettre un dossier de demande d’habilitation au moins six mois avant la mise en place d’une formation. Avant 2014, une vingtaine d’établissements ayant reçu l’homologation du ministère de l’Enseignement Supérieur ont vu les formations qu’ils dispensent et les diplômes délivrés, reconnus par l’Etat. Depuis 2014, les établissements homologués ne le sont plus s’ils n’ont pas obtenu l’habilitation depuis. Pour vérifier la situation d’un établissement d’enseignement supérieur, en termes d’habilitation, il suffit de consulter la liste des institutions supérieures privées dont les formations ont reçu l’habilitation du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Cette liste est disponible sur le site internet de ce ministère.
Hanitra R.
