Le verdict est tombé pour les qualifiés aux huitièmes de finale de l’Euro 2016. Certes il n’y a plus de petite équipe à ce stade mais ce duel Italie-Espagne fait déjà saliver les férus du football.
Italie-Espagne fait véritablement figure de tête d’affiche des huitièmes de finale de l’Euro 2016. Cette opposition de deux styles promet des étincelles même si les partisans de la Roja sont quelque peu inquiets de la forme de Piqué et ses camarades qui se sont fait surprendre par la Croatie par 1 à 0.
Moins fringante. Mais de là à dire que la Squadra Azzura est favorite, on hésite car l’Italie qui a connu une belle entame de l’Euro, s’est montrée moins fringante sur la fin.
On peut en dire autant du Portugal de Cristiano Ronaldo qui est la seule formation à se qualifier sans avoir gagné un seul match. Même si le Ballon d’Or a retrouvé la forme et les filets par deux fois, cela risque de ne pas suffire devant Modric et ses camarades victorieux de l’Espagne, ce qui est loin d’être négligeable.
Que dire de la France qui affronte l’Irlande, sinon que c’est loin d’être facile. L’Irlande et son « fighting spirit » reste une formation diaboliquement volontaire qui ne lâche rien. En face par contre et malgré un milieu de terrain de rêve où Didier Deschamps a l’embarras du choix avec Pogba, Griezmann, Payet, Coman et Martial, les Français ont du mal à conclure et que la blessure de Giroud, préféré à Gignac, n’arrange pas.
La der de Zlatan. Parmi les qualifiés pour les huitièmes, seuls l’Allemagne face à la Slovaquie et l’Angleterre devant la Slovaquie semblent en mesure de passer ce cap.
Par contre il y a des affiches dont l’issue reste indécise telle ce Suisse-Pologne ou encore ce Hongrie-Belgique.
Pour le moment, l’Euro a fait une victime en l’occurrence la Suède de Zlatan Ibrahimovic qui quitte ainsi la compétition la tête basse. L’attaquant du PSG est doublement victime car il quitte l’arène internationale sur une défaite. Comme il a déjà annoncé sa retraite dans le groupe Suède, il sort du milieu sur une note amère. Et c’est bien dommage !
Clément RABARY