Le camp malgache se prépare activement en vue des championnats de l’Océan Indien de beach volley qui auront lieu à Mahajanga du 8 au 10 juillet prochain.
Les premiers championnats de l’Océan Indien de beach volley auront lieu à Mahajanga le 8 et 10 juillet. Une première que les équipes malgaches entendent ne pas lâcher. Une raison suffisante pour commencer depuis samedi la préparation avec des éléments de deux équipes nationales de volley.
Engouement. Un choix presque inévitable pour une discipline encore toute neuve même si le beach volley à Madagascar a déjà vu le jour depuis plusieurs années notamment à Mahajanga sur la plage de Soma Beach, mais aussi à Toamasina et même à Toliara où l’on se met au beach volley pour animer les rencontres sportives.
Logique donc si dans la foulée de l’engouement des joueurs malgaches pour cette discipline qui fait vivre de nombreux professionnels au Brésil et aux Etats- Unis, Madagascar a choisi de prendre le taureau par les cornes en mettant en place les équipes nationales.
Et sur ce chapitre, la sélection féminine est logiquement à fortes colorations Stef’Auto avec Rose de Lima et Melissa, mais aussi les deux autres membres de l’équipe nationale auxquelles on a ajouté la Majungaise Mahita.
Les stars montantes. Chez les hommes, Bouda et ses riches expériences se trouvent à la tête du groupe qui comprend également le « Mauricien » Andry Be, mais également les stars montantes du volley-ball malgache dont l’impressionnant Fenozara, petit par la taille, mais immense par son talent, le Fianarois Dimby et Dino du GNVB.
Bref et à l’absence des repères au beach volley où le seul regret est peut-être la non-sélection de la Majungaise Lalah qui a remporté le tournoi de beach volley du dernier Soma Beach, on a une équipe qui a fière allure. Des techniciens pour la plupart, mais aussi des vrais puncheurs comme Fenozara et Andry Be chez les hommes ou encore Melissa, Eugénie et Rose de Lima chez les dames.
Il reste à leur offrir une bonne préparation avec un vrai technicien de cette discipline, car pour l’instant, Madagascar n’a pas d’entraîneur qualifié pour le beach volley. Ce qui risque de compliquer la situation face aux Réunionnais, Mauriciens, Seychellois et même Comoriens et Mahorais. Attendre et voir…
Clément RABARY
