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samedi, décembre 21, 2024
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Évaluation pour 36 directeurs : Des têtes vont tomber à la Jirama

Le ministre Andry Ramaroson se plaint de la qualité des ressources humaines de la Jirama.

Retour en force du délestage, des employés devant le PAC ou encore des problèmes de disfonctionnement, la société d’État traverse des moments difficiles. Et depuis lundi, les hauts responsables de la Jirama sont pris par des évaluations et des entretiens.

La société d’eau et d’électricité se trouve dans la tourmente. De longues réunions qui ont vu la présence des différents responsables de la Jirama, notamment, le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Andry Ramaroson et les membres du Conseil d’Administration – CA de la Jirama, et dont l’objet est l’évaluation des 36 directeurs généraux adjoints de cette société d’Etat, se sont déroulées depuis lundi. En marge de celle d’hier, le ministre s’est plaint de la difficulté de trouver ou bien de mettre en place des ressources humaines de qualité. Ce qui sous-entend qu’une défaillance conséquente, en la matière, est à observer au niveau de la Jirama surtout concernant les cadres.

Décevants

En effet, « le Conseil d’Administration, avec le ministre lui-même, ont passé au crible les dossiers des 36 Directeurs Généraux Adjoints de la Jirama », explique une source concordante. « Jusqu’à hier, 6 dossiers ont déjà été traités et deux seulement ont été jugés valables », indique notre source tout en affichant sa déception par rapport aux quatre autres. En tout cas, il s’agit des responsables qui ont été nommés depuis mars dernier. Ils sont évalués par rapport aux objectifs qui ont été posés depuis leur prise de fonction. « Ils doivent atteindre au moins 75% des objectifs fixés pour que leur dossier soit considéré comme valable », continuent les explications. Bien évidemment, leurs compétences et leurs aptitudes à effectuer leurs tâches étaient parmi les critères d’évaluation.

Enquêtes

Dans sa publication d’hier, le ministre Andry Ramaroson n’a pas caché que des décisions seront prises et seront communiquées ce samedi. Il reste à savoir s’il s’agit d’une véritable prise de mesure pour le redressement de la Jirama ou bien une fuite en avant afin de détourner l’attention du grand public sur les problèmes qui incombent à la société d’État et face auxquels le ministre et ses collaborateurs ont du mal à trouver des solutions. Néanmoins, « certains devraient partir, certains seront maintenus et certains feront également l’objet d’une enquête », a fait savoir le ministre tout en précisant que l’objectif est le redressement de la Jirama et la nécessité de travailler avec des citoyens intègres.

Consommateurs

Peu importe, ces derniers temps, aucune semaine ne passe sans que la Jirama, ou ses responsables, ne fasse parler d’elle. Pas plus tard qu’hier, une bonne partie de la capitale était plongée dans le noir durant des heures. Force est ainsi de constater que le service offert par la société d’eau et d’électricité de Madagascar était au centre de la réunion et de l’évaluation d’hier et que 2027 est encore loin pour espérer de véritables révolutions, gages d’un véritable développement dans ce secteur.

Julien R.

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8 Commentaires

  1. Sur l’échelle de la corruption et donc de l’incompétence des peudo cadres,
    Jirama reçoit la palme d’or suivie de près par les tribunaux des juges et ensuite le services de domaine et topographie, leur ministère de tutelle n’est pas épargné.
    source d’un sondage informel recueilli auprès des consommateurs et citoyens avertis.
    Celà devrait faire réfléchir les lucides sur les maux avec lesquels ce pays reste scotché dans la pauvreté généralisée.

  2. Une évaluation est faite pour adouber les éléments adéquats tout en ayant à l’esprit qu’il n’y a de richesse que de vrais hommes (tout coup de canif à exclure).

  3. 36 – TRENTE SIX, non pas de simples directeurs, ( qui dirigent comme l’intitulé l’indiquent ), mais des directeurs généraux, et quels genres de « directions » dans cette société d’État… nécessitent ils des sommités de compétences « GÉNÉRALES », avec les mêmes personnels qui eux travaillent vraiment au charbon au vu de tous…,
    et surtout avec les éternels NON RÉSULTATS , toujours justifiés à coup de COM , conférences de presse, téléphones portables bien alignés etc, et au mépris des citoyens payeurs , ignares selon eux, ne comprenant rien pour quoi des MAUVAIS PAYEURS reconnus, HAUTS PLACÉS, avec leurs piscines, électricités et eaux Jirama détournés et gratuits depuis des années sont toujours IMPUNIS ET ARROGANTS partout, malgré les soi disant « task forces » qui devront les punir !!!

  4. Ah, punir ?
    C’est un vocable bannit de tous les arcanes du pouvoir administratif ou pas.
    Ils sont tous complices de quelque chose, ne pas compter sur eux pour désigner le mouton noir. Et d’ailleurs l’argent de la corruption sert à arroser pour mouiller tout le moule d’où cette notion de se tenir par barbichette, tout le monde est responsable et personne n’est coupable. C’est l’impunité totale, le mal incurable donc pauvreté endémique.
    C’est un choix de société

  5. LA JIRAMA!!!!! UN VRAI PANIER A CRABES! Incompétence ou irresponsabilite ou vol ou les 03? Depuis 1960, on n’a construit qu’un vrai barrage hydroélectrique alors que ce ne sont ni les fleuves ni les chutes ne manquent dans ce beau et bon pays. Et cela sous Ratsiraka! Depuis, la JIRAMA part à la dérive et fait souffrir les petits gasy. Nous, e, tout cas, on est direct: Que les voleurs et irresponsables paient, que les incompétents soient éjectés de leur poste. Pas d’état d’âme! La comédie a assez duré.

  6. Je me souviens de EEM, ou SMEE. On fabriquait les réchauds ketrika et les ampoules Fanilo. Aucun délestage et si jamais si c’est prouvé que c’est la compagnie qui détruit ton matériel par accident (surtension…), il y avait l’assurance de la compagnie qui te rembourse.
    Actuellement c’est le jour et la nuit. Je préfère travailler avec les vazaha qui sont disciplinés et compétents

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