Après les vagues d’indignations et de condamnations à la suite des événements qui se sont passés à Ikongo, l’Union européenne ne reste pas indifférente. Elle s’est exprimée sur la situation ce mercredi.
Préoccupant. Tous les regards se sont tournés vers Madagascar ces dernières 72 heures. Les scènes de carnage qui ont secoué la ville d’Ikongo ont très vite fait le tour du monde. L’Union européenne, à travers le porte-parole de sa délégation qui se trouve à Madagascar, ne s’est pas restée indifférente. « L’UE exprime sa forte préoccupation suite aux confrontations entre la gendarmerie et la population à Ikongo le 29 août dernier », peut-on lire sur la déclaration publié sur le site de l’Union.
Malgré le retour progressif du calme dans cette localité de la région de Fitovinany, le bilan s’alourdit. L’Union européenne a ainsi fait savoir qu’ « elle condamne l’usage excessif de la force ayant mené à la mort d’une vingtaine de personnes ». La série d’évacuations sanitaires qui a été réalisée depuis ce mercredi, car les victimes devront subir des opérations chirurgicales en urgence, a permis de limiter les dégâts et à sauver plusieurs vies.
Enquêtes. De l’opposition aux autorités étatiques en passant par les organisations de la société civile, tous attendent que les responsables de ce massacre soient punis. Le député local, Brunelle Razafitsiandraofa a fait savoir devant la presse, ce mercredi, qu’il ne compte pas rester les bras croisés face à la situation. Il compte mettre sur pied une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur cette affaire. Il a également affirmé avoir déjà « alerté » la communauté internationale. Par le biais de son porte-parole, l’Union européenne a indiqué la nécessité d’une « enquête indépendante afin d’établir les faits et de traduire en justice toute personne ayant enfreint la loi ». L’UE a également montré son attachement à la lutte contre les violences contre les personnes atteintes d’albinisme. « Tout doit être fait pour protéger ces personnes et les soutenir dans leur lutte pour une vie sans discrimination, stigmatisation et violence », souligne la missive.
Recueillis par Julien R.
Mais comment lutter contre les vindictes menaçant les présumés innocents? L’Union des anciens (ou plutôt perpétuels) colons a-t-elle des propositions? Parce que quoi qu’aurait été la decision des gendarmes, les condamnations auraient toujours fusé.
A-t-on pensé à chercher comprendre pourquoi le peuple fait son vindict ????