La musique, le jazz de surcroît, a fait vibrer sans modération la capitale avec le « festival » Jazz@tohatohabato de mercredi à dimanche. Une apothéose avec le grand live d’hier sur l’Avenue de l’Indépendance.
Il faudrait remercier les dieux du jazz et le ciel pour sa clémence. Samedi après-midi, la pluie a commencé à faire des siennes dans la Capitale. La crainte d’un dimanche pluvieux a vite été écartée, et la grande finale du « Jazz@Tohatohabato » a pu avoir lieu sous un ciel ensoleillé.
Un festival, le mot serait approprié, qui a débuté depuis mercredi, avec le « Jazz Kids » au Skatepark Antanimena. Initié par le Jazz Club du CGM et le Goethe-Zentrum Antananarivo. Ensuite, l’événement s’est déplacé dans plusieurs lieux de la capitale pour des concerts dans d’autres lieux privés.
Le samedi en début de soirée, l’âme nocturne de « Jazz@Tohatohabato » sur les escaliers d’Antaninarenina a tenu toutes ses promesses. Avec la participation de la jolie trompettiste allemande, Fabia Mantwill.
Le public est venu au rendez-vous malgré un semblant de pluie. Hier, le jazz a animé l’Avenue de l’Indépendance. Une vraie fête de la musique et des rencontres. Puisque la scène a plutôt été ouverte avec des artistes et groupes venus de tous les horizons.
Il faut l’admettre, Antananarivo aime la musique, les rassemblements autour de la musique, et le jazz possède une place particulière. Et les musiciens/artistes malgaches présents le leur répondent bien. En plein air, sur un lieu symbolique de la ville des Mille, témoins de l’histoire du centre-ville.
Rien de mieux que le jazz, un genre historique et de confluences, pour permettre tout cela. En onze ans d’existence, Jazz@tohatohabato mérite toute sa place dans le paysage culturel tananarivien.
Maminirina Rado