
Malgré sa discrétion, l’International Reggae Week fait son petit bonhomme de chemin. Selon les organisateurs, il s’agit « d’une semaine complète d’échanges culturels et de performances artistiques dans différents lieux d’Antananarivo, du 1er au 7 juillet ». Cet évènement s’inscrit dans la continuité de la célébration de la Journée internationale du reggae le 1er juillet. Le premier jour a été consacré à une exposition collective au Craam Ankatso « One olombelona », avec des artistes comme Yuka, Ponk, Mat Li, Lay Naly et d’autres encore.
Deux autres activités se sont déroulées le même jour, avec un focus sur « le reggae dans le monde et à Madagascar ». Histoire de savoir comment cette musique a réussi à faire des adeptes dans la Grande Île, mais aussi, la tenue d’un show case avec RantoNiaina. Des lieux comme l’Is’art Galerie et le BOP Androhibe abriteront également d’autres activités. Une conférence, avec un titre quelque peu tape-à-l’œil, « Brûler Babylone et la corruption », a été au menu hier après-midi à l’Is’art Galerie Ampasanimalo. Le Craam a également accueilli un atelier de design écologique.
En apparence, la programmation a des airs de magazine papier glacé. Cependant, la clôture de l’International Reggae Week se fera à Imaintsoanala Ambohimangakely. Une journée pique-nique à 20 000 ariary, un prix assez roots, pour goûter aux plaisirs de la nature sous les bonnes vibrations de JahRoots Malagasy Vibration.
MaminirinaRado