Meme concept, mais autre endroit. Le festival Elakelatrano revient les 29 et 30 avril, cette fois dans le quartier d’Ampandrana-Besarety.
Le meilleur moyen d’attirer les gens, de les inciter à s’intéresser à la culture, c’est de les approcher. C’est en tout cas l’avis des organisateurs du festival Elakelatrano. Une formule ayant fait ses preuves lors des précédents événements qui ont eu lieu dans les ruelles d’Antaninandro et d’Ambondrona il y a quelques mois. Les habitants de ce quartier et même ceux qui n’y vivent pas se sont en effet joints aux riverains et ont même apporté leur seau de peinture et leur pinceau pour contribuer à l’embellissement du quartier et participer à toutes les activités prévues au programme. Ayant constaté le succès des éditions précédentes, les organisateurs veulent donc continuer dans ce sens. Pourquoi en effet s’arrêter en si bon chemin ? Et pourquoi changer une formule qui marche ? Les 29 et 30 avril prochain, le festival Elakelatrano revient cette fois dans un nouveau quartier, mais avec toujours le même concept : aller vers les gens, tenir des activités communes qui renforceraient la solidarité et responsabiliseraient tout un chacun, les jeunes particulièrement et montrer que la culture ne se limite pas seulement à ce que nous offre les médias. « Il y a des arts, des artistes qui ne sont pas du tout médiatisés et qui méritent pourtant d’être mis en avant. Ils le seront à travers le festival Elakelatrano qui se tiendra dans les ruelles d’Ampandrana Besarety (près du FPVM) le 29 et 30 avril ». Wall painting, expo, slam, projection de films courts et de Selfie#sale fille d’Anjara Rasoanaivo seront entres autres au programme. Avis aux amateurs. Le festival est d’autant plus… gratuit.
Mahetsaka
