Dormir dans un hamac accroché à des arbres, suspendu à cinq mètres du sol. Faire du camping après avoir avalé du « vegan ». Tout cela, sous les assauts musicaux des groupes comme Gesta Po Zanzibar, Ny Jinja, Akata, Kyàlaà, Imahavelo, Bakomanga, l’immense Tilahy, Tanimanga Vibes et d’autres. Voilà une petite topographie d’Irie Festival du 13 au 14 mai à Imaitsoanala Ambohitrombihavana Ambohimangakely, de 13 h jusqu’à 17 h 30 sur les deux jours. Rien à ajouter, ce sera le meilleur spot culturel de ce week-end dans la capitale. Pour les amateurs de sensations, une opportunité pour s’évader du brouhaha urbain et profiter d’une végétation à treize kilomètres d’Antananarivo sur la RN2. À part la musique, il y aura du slam avec Roy Slam, un « professional dread maker » dénommé Imerina Merina, de la littérature avec Malagasy Manoratra, qui promeut la littérature des « bas quartiers » et du monde paysan… Pour dire qu’il y a des gens de l’art qui bougent actuellement, et arrivent à toucher toutes les strates de la population tananarivienne. L’Irie Festival permettra de les découvrir, en musique bien sûr. Sans oublier une bonne mousse pour vraiment sentir l’esprit de l’événement. Des démonstrations de performance seront aussi au menu, avec Parkouro, Cie Mbaks…
Maminirina Rado
