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jeudi, décembre 12, 2024
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Evénement national : Huit jours en mémoire des patriotes du 29 mars

Archives se trouvant au camp RM1 Analakely, cette image du cercueil du lieutenant Augey–Dufresse mort durant les affrontements avec les patriotes malgaches

Le 29 mars 1947 sera commémoré en huit jours cette année, avec des activités comme des expositions itinérantes, des conférences… 76 ans déjà. 

L’action mémorielle relative au 29 mars 1947 se tiendra du 22 au 29 mars cette année. « Il y aura des activités pour toutes les régions de la Grande Île », a avancé hier le colonel Emilson Randrianantenaina, directeur des combattants nationalistes et président du comité technique et d’organisation 29 mars 1947. En présence du général de division Deramasinjaka Manantsoa Rakotoarivelo, le directeur général des organismes de défense du ministère.   

76 ans que des centaines de milliers de Malgaches patriotes se sont soulevés comme un seul homme pour mettre fin à l’occupation française, similaire à celle des nazis en France et dans d’autres pays d’Europe. Au-delà de la nostalgie monarchique, la pression économique, sociale et les exactions ont fini par faire exploser la population malgache.  

Ainsi, l’exposition itinérante, devenue une habitude lors de la commémoration du 29 mars 1947 pourrait constituer le cœur de ces évènements. « Les lycées de Fenoarivo, Sabotsy–Namehana Ambohimanga, Ambohidratrimo, Andralanitra et Andoharanofotsy vont accueillir ces installations », selon le colonel Emilson Randrianantenaina. 

En l’occurrence, dans les archives militaires nationales, exposées à la salle de conférence du Régiment Militaire 1 d’Analakely, se trouvent une imagerie riche de la lutte de libération. Des photographies historiques rares, avec des scènes de guerre et ces meneurs oubliés. Les expositions au programme de la commémoration pourraient révéler des lieux, des tragédies peu soulevées dans les livres d’histoire.     

Le colonel a aussi clarifié les doutes sur l’existence ou non des anciens combattants nationalistes encore en vie. « Ce sont les personnes touchées directement ou indirectement par les évènements, qui ont été inscrites dans l’ordre des combattants nationalistes. Des gens qui auraient pu avoir perdu leurs parents, qui ont été blessés, perdus leurs bras… ».  

Le décret 97–436 a aussi arrêté la liste, donc plus de nouvelles introductions depuis 1997. Le lancement officiel se fera au jardin d’Anosy. Tandis que des cultes, des conférences, etc. étofferont les huit jours du 22 au 29 mars. Il ne reste qu’à espérer que ce travail de mémoire ne soit que la pilule habituelle à avaler au lieu d’être un véritable travail de mémoire d’un État souverain.

Au même titre que l’Europe célèbre le débarquement de 1945. Ne s’arrêtant pas à ressasser ce qui a déjà été dit depuis des lustres d’expositions à colloques. De ces événements douloureux, des questions restent encore en suspens. Comme le nombre réel de décès du côté malgache. Le débat est encore ouvert chez les universitaires et les spécialistes. 

Comme le rôle joué par les autres communautés, indienne, chinoise, norvégienne, anglaise, allemande, comorienne et d’autres, durant ces périodes troubles. Délation, soutien, indifférence, fuite, collaboration, etc. des faits de terrain pour compléter l’historiographie coloniale malgache. Un travail qui ne devrait pas seulement être assigné au seul ministère de la Défense. 

Comme chaque année, le climax de la commémoration se tiendra au Mausolée d’Avaratr’Ankatso le 29 mars. 

Maminirina Rado 

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