
Les choses semblent bouger au sein de l’Ecar à l’approche de la nomination du quatrième cardinal de Madagascar.
La nomination par le Vatican du Quatrième Cardinal de l’église catholique de Madagascar serait imminente. Comme toute nomination ou promotion, elle présente un important enjeu pour les candidats au poste. La lettre de la Conférence des Evêques Catholiques (CEM) demandant le report du calendrier des assises nationales et rédigée aussi au nom de l’ECAR (Eglise Catholique Romane) n’était pas fortuite. Pour des observateurs avertis, la Conférence des Evêques semble remettre en cause la présence du Mgr Odon Marie Arsène Razanakolona au sein du FFKM. On a l’impression que c’est la CEM qui porte la voix de l’église catholique et non l’Archevêque d’Antananarivo. Pour certains catholiques, le président de la Conférence des évêques, l’archevêque de Fianarantsoa Fulgence Rabemahafaly, est le numéro Un de l’église catholique à Madagascar. Logiquement donc, c’est lui qui devrait représenter l’Ecar au sein du Conseil des églises. Ce qui n’est pas le cas depuis longtemps. D’après nos sources, c’est le Vatican qui a décidé que l’archevêque d’Antananarivo est le représentant de l’Ecar au sein du FFKM.
Pressentis. L’enjeu réside dans la nomination du nouveau Cardinal. La place est vacante depuis la disparition subite de Gaëtan Razafindratandra en janvier 2010. L’attente est longue pour certains catholiques. Le déplacement au Vatican de la famille présidentielle aurait fait bouger la situation. Tout le monde s’attendait à ce que le Pape François mette fin au vide institutionnel au sein de l’église catholique. En tout cas, des noms des pressentis au poste du quatrième Cardinal de l’église catholique de Madagascar circulent. Les noms d’Odon Marie Arsène Razanakolona, archevêque d’Antananarivo et de Fulgence Rabemahafaly, archevêque de Fianarantsoa et président de la Conférence des Evêques, sont les plus cités. On chuchote également les noms de Fulgence Rabeony (archevêque de Tuléar), de Philippe Ranaivomanana (archevêque d’Antsirabe) et de Benjamin Ramaroson (archevêque d’Antsiranana).
R. Eugène