Constat amer quant aux quelques résultats provisoires des récentes cessions des examens du BEPC. Quelques régions ou district ont, en effet, pu nous donner leurs résultats. Et dans cette liste, Anosibe Anala détient le record du taux de réussite le plus bas, c’est-à-dire, un taux de 26,35%. Obtenus par la moyenne des deux centres d’examens (lycée Tandrokomby et le CEG Niarovana), ledit taux démontre un faible niveau aussi bien des enseignants que des candidats d’après Jean Viève Randriasimalala, chef de la circonscription scolaire (CISCO) du district d’Anosibe Anala. Ce dernier d’affirmer que « le district manque d’enseignants qualifiés ». Avant de citer l’exemple des maîtres FRAM. « N’ayant pas été suffisamment formées à l’enseignement, ces personnes constituent la majorité des enseignants travaillant dans les établissements publics du district », a-t-il enchéri. Le chef CISCO déplore également le faible niveau des candidats car selon ses dires : « Les changements dans la manière de poser les questions ont eu raison des candidats. Le sujet dans la matière science naturelle leur a donc paru difficile étant donné que c’était différent de ce qu’ils avaient l’habitude de traiter », a-t-il ajouté avec regret.
Ailleurs. Le district de Mandoto a également pu sortir des résultats provisoires. Ayant enregistré 1151 candidats, il a enregistré un taux de réussite de 46,35%. Un chiffre obtenu par la moyenne des taux des trois centres d’examens que comptait ledit district. Interrogé sur ce faible taux, le chef CISCO de Mandoto, Nomenjanahary Ravonjiarisoa a évoqué les mêmes raisons que citées dans le district d’Anosibe Anala. Entre autres, un niveau très faible des candidats aux examens et un personnel enseignant peu qualifié. L’on ne peut toutefois s’étonner d’un tel résultat étant donné le système éducatif actuel. En tout cas, le recrutement des maîtres FRAM (ces derniers censés enseigner dans les établissements publics alors qu’ils ne disposent pas des compétences et qualités nécessaires en la matière), effectué depuis des années, a démontré ses effets sur les enfants du pays.
Recueillis par José Belalahy