Plusieurs réformes sont à prévoir après la promulgation de la loi sur l’orientation générale de l’éducation le 30 janvier 2023. L’une d’entre elles concerne la durée du cycle primaire qui va désormais passer de cinq à six ans. Ainsi, au lieu de passer le CEPE en fin de la cinquième année du primaire, c’est-à-dire en classe de T5 (7e), les élèves doivent le passer en classe de T6 (6e). Mais quand sera-t-elle opérationnelle ? Telle est la question qui trotte dans la tête des parents et de leurs enfants. Pour le moment, aucune communication officielle, émanant du ministère de l’Education nationale (MEN), n’a été faite sur sa mise en application. Mais c’est durant l’Assemblée générale de la Plateforme nationale pour le pilotage du secteur éducation (PNPSE) qui s’est tenue hier à Anosy que le coordonateur national de cette plateforme, Tiana Désiré Rakotondravaly, a apporté des explications sur le sujet. « Dans le planning du ministère, son opérationnalisation est prévue en 2025 mais il faudrait encore mettre en place une certaine organisation », a-t-il expliqué.
Réformes
Concernant la mise en œuvre du Plan sectoriel de l’éducation (PSE) qui devrait s’achever l’année prochaine, des réformes ont été entreprises mais beaucoup reste à faire. « L’éducation fondamentale de neuf ans qui a suscité des débats n’est pas encore effective. Le contenu du programme scolaire a été également fortement critiqué par l’enseignement privé. Pour les points positifs, nous pouvons, entre autres, citer la construction des infrastructures, la mise en place de l’éducation préscolaire, l’introduction des nouvelles séries au baccalauréat ou encore le recrutement des enseignants », poursuit Tiana Désiré Rakotondravaly.
Narindra Rakotobe