
Les dates des examens officiels approchent à grands pas. Pourtant, jusqu’à ce jour, le ministère en charge de l’Education nationale ne dispose toujours pas d’un ministre ayant les pleins pouvoirs de décision en ce qui concerne leur organisation.
L’opinion publique – surtout les parents et les candidats aux examens officiels – continue de se poser des questions sur la tenue et l’organisation des examens officiels. Les dates avancées par le gouvernement approchent pourtant à grands pas et, jusqu’ici, il n’y a pas vraiment de communication pouvant permettre de rassurer les parties concernées. Un responsable auprès du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et professionnel (MENETP) qui a préféré taire son nom avance « un certain souci d’ordre organisationnel au niveau du gouvernement ». « Comme on le sait tous, le ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et professionnel attend toujours la nomination de son ministre. Ce qui pose problème en ce qui concerne l’organisation des examens. Il y a certes, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui en assure l’intérim, mais il faut savoir que les questions relatives à l’organisation des examens ne font pas partie des pouvoirs intérimaires », a expliqué notre interlocuteur. A en croire ce dernier, tout ce qui concerne l’organisation des examens officiels inhérents au MENETP relèverait donc de la responsabilité du ou de la prochaine ministre.
Proche. Se voulant rassurant, le responsable auprès du MENETP souligne que « le gouvernement sait ce qu’il fait et l’on peut être sûr que la fin de ce vide organisationnel ne sera plus pour longtemps ». Au vu de l’imminence des calendriers des examens officiels, ainsi que des enjeux qu’ils représentent – surtout pour la crédibilité du gouvernement compte tenu des épisodes du baccalauréat de l’année 2019 – l’Exécutif ne pourrait que se dépêcher de nommer, et ce de façon imminente, le ou la prochain (e) ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et professionnel. Des bruits courent d’ailleurs que des entretiens auraient été organisés pour juger de la pertinence des prétendus au poste. Si les questions relatives aux examens officiels sont souvent soulevées, l’on est toujours dans l’expectative pour ce qui est des classes intermédiaires. Comment va-t-on faire pour évaluer les élèves dans lesdites classes ? Comment va-t-on procéder pour clôturer l’année scolaire ?
José Belalahy