Le coup d’envoi de la formation sur la Circulaire d’Exécution Budgétaire s’est déroulé hier au CCI Ivato. Le but de cette formation conduite par le ministre Jean Razafindravonona consiste en tout ce qui a trait aux principes de base concernant la gestion budgétaire, l’exécution budgétaire, le contrôle financier, les opérations au niveau du Trésor, la gestion du Patrimoine, la gestion du solde et du budget, les marchés publics, le partenariat Public-Privé, ainsi que les mesures fiscales. Pour cette année, le taux de régulation au premier trimestre sera de 4,3 % en ce qui concerne les dépenses. Il sera, en revanche, de 25 % pour les dépenses de solde ou d’indemnités. Cette année marque le retour ainsi que l’effectivité de la coopération avec les Partenaires Techniques et Financiers. Des efforts de mobilisation des ressources internes seront déployés. La consolidation des bases d’une croissance durable et inclusive, avec un taux à 5 %, constituera la priorité de l’année. Les dépenses publiques seront principalement axées vers le développement rural, le développement des infrastructures, le renforcement de la sécurité alimentaire, la facilitation de l’accès aux services sociaux de base (santé, éducation), la revitalisation du secteur énergie, non seulement la promotion des énergies renouvelables mais aussi le développement des activités favorisant la création d’emploi. La situation macro budgétaire gagne en visibilité. La stabilité des indicateurs se confirme ; le taux d’inflation sera contenu à 6,9 % sur la moyenne période et à 8,1 % vers la fin de l’année. Le déficit budgétaire sera, quant à lui, de 2,7 % du PIB.
Antsa R