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samedi, juillet 12, 2025
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Exploitation aurifère : Délivrance des permis à l’échelon central, source d’instabilité socio-économique et environnementale…

volamenaLa délivrance des permis tels de recherche, ou d’exploitation, dans le domaine aurifère ne cesse d’engendrer l’instabilité dans toute l’île. Dans la mesure où la délivrance de ces permis au niveau du ministère de tutelle continue toujours d’entretenir le flou, le manque de transparence et la cohésion à la base. Alors que pendant ces temps-là, les populations, elles, ne cessent d’être des éternelles victimes en se faisant  dépouiller de leurs richesses et de leurs droits les plus fondamentaux.

Décentralisation. La délivrance des permis en matière d’exploitation aurifère, une prérogative, exclusivement réservée au ministère de tutelle, suscite bien des polémiques au sein des observateurs, voire même de la société civile et ne fait pas dans la majorité des cas l’unanimité au point à chaque occasion d’entretenir sciemment le trouble, au sein des populations de ces collectivités décentralisées, déjà perpétuellement victimes d’abus de tous genres. Et bon nombre de ces observateurs de se demander s’il n’est pas temps enfin, pour le ministère de tutelle, d’adopter plus objectivement, une approche stratégique mieux adaptée et  décentraliser ces permis au niveau de ces collectivités décentralisées concernées, car permettant d’appliquer à l’échelle le principe et le cadre légal de la décentralisation. Ces collectivités décentralisées qui sont censées appliquer le cadre légal conçu à leur intention. Les services techniques décentralisés à jouer leur rôle d’accompagnateur des collectivités. L’administration ou le représentant de l’Etat à rendre effectif le contrôle de légalité.

Interlocutrices. Ces observateurs de faire remarquer dans la forme, que dans la plupart des cas, le ministère de tutelle se contente tout simplement de délivrer ces permis aux exploitants sans pour autant consulter au préalable, les régions, les communes, pour savoir les réalités existantes sur les terrains. De l’avis de ces observateurs, le ministère de tutelle, dans ses démarches, n’a jamais pris en compte l’existence de ces régions et communes en tant qu’interlocutrices valables et partenaires naturels, pour éviter ces troubles souvent prévisibles.

Permis d’exploitation. Ces exploitants, des étrangers en majorité, après avoir versé leurs droits et taxes y afférents au niveau central et munis de leurs permis de recherche, sur les lieux se croient, en terrain conquis. Et dans le fond, souvent, ces observateurs s’aperçoivent que sur les sites aurifères, ces permis de recherche se muent facilement, en permis d’exploitation. Une affaire d’or qui est sans précédente pour ces exploitants, au détriment de ces collectivités qui en contre partie, ne perçoivent que des ruines et des désolations et la paupérisation de toute une génération qui ne pourra se relever qu’à prix d’or.

CHAN-MOUIE Jean Anastase

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