Le SECES Antananarivo tape du poing sur la table face aux situations actuelles que l’on rencontre et vit à Madagascar. Après la conférence des évêques et la commission épiscopale Justice et Paix Fianarantsoa, le syndicat des enseignants chercheurs interpelle le gouvernement et l’exhorte à sortir de son inertie. Dans un communiqué en date du 22 juin dernier, le SECES dénonce les affaires d’exploitations illicites des ressources naturelles – qui n’ont reçu aucune approbation des autochtones et des autorités traditionnelles – et les zones d’ombres y afférentes, entre autres, « l’extension du port de Toamasina, les exploitations de terres rares au Nord et de saphir à Ilakaka ». Devant ces spoliations des ressources naturelles, « l’Etat est tenu de prendre des mesures drastiques par rapport aux exploitations illicites qui ont lieu dans les aires protégées », lit-on dans le communiqué. Par ailleurs, le syndicat des enseignants chercheurs fustige les actions éphémères réalisées récemment par le gouvernement.
Aina Bovel