Depuis hier, l’accès à l’enceinte du siège du commandement de la gendarmerie nationale au « Toby Richard Ratsimandrava » à Andrefan’Ambohijanahary est soumis à des mesures strictes. A l’entrée, tout le monde doit passer par une fouille. Cette mesure s’applique également à tous ceux qui y travaillent, même aux officiers généraux, à entendre les explications des responsables de la sécurité de cette caserne. Tous les véhicules et les motos sont également concernés par cette nouvelle disposition. Selon les informations, cette décision a été prise suite à l’incident qui a eu lieu dans la nuit du 7 novembre dernier. Vers 21 heures, une forte déflagration a été entendue dans tout le quartier d’Andrefana Ambohijanahary jusqu’à Mahamasina et Anosibe. Des sources confirmées auprès de la gendarmerie ont indiqué que le bruit venait de l’explosion d’une grenade. Il a été soulevé qu’il s’agissait de la déflagration d’une grenade sur le terrain de basketball situé dans cette caserne militaire. Pour le moment, l’origine de la grenade, qui a fait beaucoup de dégâts, n’est pas encore déterminée. Deux véhicules ont été endommagés par les ondes du choc de l’explosion. S’agit-il d’un attentat ou d’un accident ? La thèse d’un accident suite à une éventuelle erreur de manipulation n’est pas à exclure du fait que cet incident s’est produit dans un lieu sensible et surveillé. Raison pour laquelle des hauts responsables de la sécurité et de la défense nationale, notamment ceux de la gendarmerie, ont tenu une réunion pour étudier ce cas. Une rencontre qui a débouché par la prise des mesures draconiennes susmentionnées.
T .M.
