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samedi, juin 21, 2025
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Expo : « Contraste », ou quand la technologie rencontre l’art

Une femme enlacée par son amant.
Une femme enlacée par son amant.

Les expositions se suivent mais ne se ressemblent pas. A l’IKM à Antsahavola, deux jeunes artistes exposent leurs photos retravaillées et manipulées pour en créer une dizaine d’œuvres d’art. Il s’agit d’Arivola Rakotoarimasy et Christian Luke Rajaoerison, à découvrir absolument dans « Contraste ».

 

C’est tout timidement, dans une salle d’expo plutôt silencieuse, que les deux artistes Arivola Rakotoarimasy et Christian Luke Rajaoerison exposent leurs tableaux. Des œuvres originales et innovantes dans le grand concert des expo-photo, car il s’agit là de la manipulation des photos et du graphisme qui donne naissance à des images superposées avec les mêmes matières. Le style est différent, et fait appel à l’art de la photographie comme premier support de travail et la créativité du design graphique pour raconter le tableau. Les photos ont été prises par Arivola Rakotoarimasy et c’est Christian Luke Rajaoerison qui a fait toute la manipulation graphique. Images, couleurs, superpositions… pour en faire ressortir l’émotion de l’œuvre ainsi réalisée.

Interprétations personnelles. Si les tableaux ne sont pas titrés, l’on peut donc interpréter chaque œuvre personnellement. La plus grande, face à l’entrée, représente une poignée de main avec en toile de fond la ville d’Antananarivo, représentée par le Palais de la Reine d’un côté et des bouquets de fleurs de l’autre. L’on ressent alors la solidarité à laquelle ce tableau fait appel dans un quotidien rythmé par le travail. Les fleurs apportent une touche de tendresse qui apaise. Autre cliché, autre histoire. Trois hommes totalement répugnés par les réalités : la misère, la corruption, les trafics humains, le peu de respect aux droits des enfants !!! Un appel, un cri également dans une société où seul l’argent a son mot à dire, et où l’expression « après moi, le déluge » prend tout son sens. Mais il y a également des photos plus sensuelles, comme celle avec une femme enlacée par un homme… ou plusieurs, en tout cas par beaucoup d’amour, certainement par la même personne mais de différentes manières.

D’autres tableaux racontent d’autres histoires. Mais puisque chaque interprétation est personnelle et donc unique, la seule façon de l’apprécier est de voir l’expo, ouverte jusqu’au 16 septembre à l’IKM.

Anjara Rasoanaivo

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