
Le talent, dit-on, n’attend point le nombre des années. Un adage qui correspond et définit complètement Lari et Maeva. Nées à la fin des années 90, les deux jeunes artistes maîtrisent déjà leur art. L’une a choisi de se spécialiser dans les portraits. Dans ses tableaux, Lari Ratovonar met en avant l’expression juvénile d’enfants malgaches qu’elle a rencontrés ici et là. Des toiles qui laissent transparaître la nature profonde et intime de la jeune femme. Maeva ? Ses œuvres sont plus géométriques et colorées. Dans l’ère du temps, mademoiselle Châteaux a effectivement jeté son dévolu sur cet art symboliquement complexe qu’est la mandala, sans pour autant suivre bêtement la tendance. Elle aime ajouter des traits de son pays. D’ailleurs, elle utilise le stylo et innove cette fois- ci avec les reliefs. « Régénération » à l’Hôtel Le Louvre Antaninarenina, ce sont deux filles et deux styles différents… à partir de ce jour, jusqu’au 30 novembre.
Mahetsaka