L’affaire des 73,5 kg d’or revient sur le tapis. Hier, le Pôle anti-corruption a de nouveau appelé devant la barre, les personnes impliquées dans cette exportation illicite de lingots d’or vers l’Afrique du Sud à la fin 2019. 18 personnes sur les 25, qui sont citées dans l’affaire, sont toutes, jusqu’à maintenant, sous les verrous. Les témoins, quant à eux, font légion avec les quatre-vingt personnes qui devraient répondre aux questions des juges en charge de ce dossier très sensible. Sachant, selon une source concordante, qu’un ancien haut responsable auprès d’une institution serait également appelé par le Pôle anti-corruption dans cette affaire. Mais cette personnalité, qui a, entre-temps, quitté ses fonctions en mars 2022, n’a jamais donné suite aux différentes convocations des juges. Jusqu’à présent, la justice qui traite l’affaire a pu prendre des mesures sur des petites mains du trafic tandis que les commanditaires ont encore échappé aux mailles du filet. Pourtant, l’opinion publique s’attend à ce que les cerveaux de ces trafics, qui ont dilapidé les ressources du pays, soient sévèrement punis par la justice. Ce n’est pourtant pas le cas jusqu’à présent. Les juges du pôle anti-corruption sont, en effet, très attendus pour faire la lumière sur le sujet au risque de compromettre leur crédibilité déjà mise en branle par les cafouillages autour de leur mandat.
Rija R.
Ceux qui fauchent et détournent les ressources et richesse de la Nation doivent impérativement faire face aux procédures judiciaires et rendre des comptes et rembourser le manque à gagner au niveau des caisses de l’état.
Ces faiseurs et artisans de misère et de pauvreté restent des ennemis No un de la nation quels que soient les grades et les fonctions…