Le centre de Ressources dédié au Commerce International (CRCI) change de nom et devient International Trade Board of Madagascar (ITBM), tout en aménageant dans ses nouveaux locaux.
Pour le moment, Madagascar importe plus qu’il n’importe. Une balance commerciale déficitaire qui empêche évidemment le développement. Conscient justement de la nécessité de faire de l’exportation un moteur l’économie des opérateurs regroupés au sein des principales organisations patronales ont pris l’initiative de mettre en place, en 2010, le CRCI. Une initiative qui a eu le soutien des partenaires techniques comme le PNUD et l’Agence Française du Développement qui l’ont financé. Trois ans plus tard le CRCI devient plus grand et change de nom en devenant l’International Trade Board of Madagascar (ITBM), et avec plus d’ambitions dans ses nouveaux locaux au 4e étage du Building d’Antaninarenina, inauguré hier en présence du Premier ministre Omer Beriziky, de la ministre du Commerce Olga Ramalason, de l’Ambassadeur de France François Goldblatt et bien évidemment le Président de l’ITBM Herintsalama Rajaonarivelo.
Utilité publique. Un changement de nom dans la continuité pour cet organisme qui était toujours là pour épauler les exportateurs dans la préparation et le suivi des exportations, au travers d’actions collectives. Et ce grâce notamment à son expertise locale issue de ses membres et de son appartenance à un réseau mondial des organisations nationales de promotion commerciale. Dorénavant l’ITBM entend tout simplement jouer le rôle d’une agence pour la promotion des exportations. A cet effet, l’ITBM projette de créer en son sein un guichet unique dédié aux exportations. Une branche qui aura en tout cas le mérite de faciliter et de raccourcir considérablement et partant de réduire les coûts des procédures d’exportation. Une initiative louable et un projet ambitieux en somme. Mais qui nécessite évidemment le soutien des autorités publiques. Sur ce point d’ailleurs le Premier ministre Omer Beriziky qui a annoncé hier la reprise du dialogue avec le secteur privé a positivement répondu aux doléances de l’ITBM, concernant notamment la mise à disposition du 5e étage du Building d’Antaninarenina, mais également et surtout l’octroi du statut d’agence d’utilité publique pour l’ITBM. Pour sa part, l’Ambassadeur de France qui est déjà très actif à travers l’AFD qui subventionne l’ITBM a promis de renforcer sa collaboration. Bref, tout le monde étant prêt, c’est parti pour une filière exportation comme moteur principal de la relance économique.
R.Edmond